[SPD] Bureau du Capitaine 2

*Ok... un causant...*

Il secoua légérement la tête et s'adossa contre le mur face à l'homme au couteau et croisa les bras et l'oberva faire. Il n'était pas du genre très causant non plus.
Son cellulaire sonna. Il le sortit de sa poche et le porta à son oreille.

- Malone...
- ...
- Non écoute c'est pas le moment là...
-...
- Oui je sais que je dois les voir en fin de semaine...
-...

Il leva les yeux au ciel.

- Je sais merci de me le rappeler dès que tu le peux...
- ...
- C'est cela... oui oui je serais là... bye.

Il appuya sur le bouton pour l'éteindre et remis l'appareil dans sa poche.

Je relevais légèrement la tête vers le gars au téléphone... Les rouages de mon esprit de policier se mettant en branle par réflèxe avant de me faxer la réponse en couleur et sur papier plastifié et étanche à l'usure.

"Des enfants... Combien ?"

Pas d'alliance, divorcé. Pas tout jeune le gars, assez sympathique et distant. Un petit sourire légèrement dément apparut alors sur les lèvres de Stone, il ressemblait vraiment à un malade mental ou à un maniaque du meurtre plutôt qu'à un inspecteur avec son couteau et son regard fixe et immobile.

"Vous êtes heureux de les retrouver ?"

Je rangeais mon arme avec une vélocité et une habileté des plus singulières, la lame entrant dans l'encoche de cuir sans plus de problème que si le tout avait été en beurre fondu. Je repassais alors ma main le long de mon flanc droit et la laissait au niveau de ma hanche. Le fourreau étant disposé derrière mon dos ma veste bougea encore un cours instant et se stoppa enfin dans sa course étrange. Je regardais alors l'homme dans les yeux, toujours fixement, comme sans âme.

"Deux filles... Vous êtes dans la police pour ça ?"

Je ne dit rien durant un cours instant, puis reçus sa seconde question, et répondis alors :

"Nouveau ici."

Je n'avais pas plus simple à dire, car après tout c'était vrai et pourquoi argumenté une question si basique ?

Flanagan arriva dans le bureau et vu 2 personnes dans le bureau du Capitaine Connor.

"Mais que se passe-t-il ici ?"

Les 2 hommes se turent, et je continuai :

"Vous n'êtes pas ici pour discuter de la pluie et du beau temps. Vous, *désignant Malone*, veuillez m'accompagner dans mon bureau, nous allons voir ce que je peux faire pour vous... quand à vous, *désignant Stone* veuillez sortir et attendre votre collègue ainsi que votre tour, quelques instants. Je remplace le Capitaine en ce moment."

Son ton était à la fois sec et enervé. Il ne supportait pas le désordre dans les rangs. L'homme s'exécuta et je pus procéder :

"Monsieur... ?"

[Plus jamais de posts comme ceci messieurs... ou alors n'importe où mais pas ici ! Merci.]
Et Malone, postez dans le bureau de Flanagan.

(On aurait sans doute dut poster dans le couloir devant le bureau en effet... Sorry. Bon je poste ma sortie.)

J'acquiescais d'un simple signe de la tête.

"Enchanté Inspecteur Malone !"

J'eûs un petit sourire et remarquais un homme entrer avec apparemment une sacrée envie de me fouttre une rouste. Il commença alors à nous envoyait un petit sermon bien sentit qui eût le don de me faire sortir l'un de mes plus beaux sourires... Ce gars aller me détestait assez vite, c'était évident.

"Ok, ok ! Je sors patron."

Je fis un clin d'oeil à Malone d'un regard qui voulait explicitement lui indiquait qu'il lui souhaitait bonne chance face à ce maniaque de l'ordre, puis il sortit en fermant la porte d'une lenteur des plus pénibles, comme pour éviter de faire le moindre bruit... A la manière d'un gosse qui veut faire une imbécilité sans faire criser ses parents.

Domicile de Connor

J'arrivai enfin à mon bureau. On aurait dit qu'une bombe avait explosé dans le Central, quelques vitres avaient été fraîchement remplacées et des portes aussi. Je déverouillai ma porte qui, je le remarquai, avait pris une balle. *Une 3e fois qu'il faudra la remplacer celle-ci...*
J'allumai mon ordinateur et le connectai au réseau. Ce fut seulement à cet instant que je compris l'ampleur des dégats et je me rendis compte que j'avais des tonnes de dossiers en retard... *Allez courage Ross'*

Des heures plus tard, je regardai l'horloge murale et me rendit compte que je n'avais passé qu'une dei-heure ici. *La poisse !*
Je me levai de ma chaise et me dirigeai vers mon lieu préféré, à savoir la salle de repos.

Salle de Repos

Salle d'interrogatoire n°4

A peine étais-je revenue à mon bureau que j'entendais déjà mon fixe sonner. Mon répondeur se déclencha.

"- [...] Course pour suite sur l'autoroute Nord-Ouest de la ville [...] Présence de deux voitures suspectes de marque Volkswagen à la poursuite d'une Honda grise, ma plaque d'immatriculation est le 47PK97, celle du plus proche de mes poursuivant est le 81LP17..."

C'était la voix de Kain ! Pendant qu'il continuait à parler j'entendai des crissements de pneu et des coups de feu. *Et Merde !* Je ne pensais pas qu'il allait me prendre au pied de la lettre quand je lui avais demandé de m'appeler au cas-où et surtout pas si vite !!

"- [...] Les hommes sont armés, je n'ai plus beaucoup de carburant, je me dirige vers la troisième sortie de la ville dans le sens des départs, je m'arrêterais au terrain vague situé à côté, retrouvez moi la bas [...] Si vous avez une arme personnelle emportez là !"

C'était bien ma journée ça ! Je claquai la porte de mon bureau en prenant soin de prendre les clés de mon 4x4 puis courai presque vers la salle des inspecteurs.

Bureau de Kesto Gar

Parking et Grille d'entrée

Je me traînai lamentablement vers mon bureau, je commençai à ne pas me sentir très bien. J'arrivai à la hauteur de ma porte quand je vis quelqu'un attendant dans le couloir. *Oh non pas maintenant !* Je soupirai.

"- Un nouveau ? Entrez..."

Je déverrouillai la porte et fis entrer l'homme. Je lui fis un vague signe de la main pour qu'il s'assoie et j'entrepris de chercher mes comprimés. *Putain jamais là où il faut !!*
Je levai brièvement les yeux vers mon interlocuteur et esquissai un demi sourire qui s'apparentai plus à une grimace qu'à autre chose.

"- Et vous êtes ?"

L'attente fut un peu longue, mais on m'avait prévenu entre temps que le Capitaine était parti en intervention. J'étais donc en train de jouer sur mon portable quand j'entendis arriver quelqu'un. Précipitemment je rangeai le téléphone dans ma poche et me levai. Quelle ne fut pas ma surprise de voir apparaitre une femme. Je cru d'abord que je m'étais trompé, que ce n'était pas le Capitaine. Puis celle ci me parla et ce fut clair... Je ne m'étais pas renseigné, je pensais bêtement que mon supérieur serais un homme. Ah, l'éducation judéo-chrétienne !

Je m'étais habillé du mieux que je pouvais pour cette première journée, avec une chemise bleu clair légèrement tramée, une cravatte plus foncée et une veste assortie au pantalon de la même couleur que la cravatte. Ce costard tout neuf servait pour la première fois, et je n'étais pas super à l'aise dedans. Essayant de caché mon malaise, j'entrai à la suite de la Capitaine, une femme ma foi fort séduisante.

*Ne pense pas à ça Sean, c'est ta chef !*

Elle paraissait fatiguée, lasse. Il allait falloir que je la joue finement pour ne pas la contrarier plus que ce qu'elle semblait déjà être. Je la laissais donc mener la danse. Elle me fit signe de m'assoir, ce que je fis rapidement. Je restais silencieux jusqu'à ce qu'elle me demande qui j'étais. Eclaircissant ma voix, je lui répondis.

"Bonjour Capitaine Connor, je suis Sean Adams et je viens d'être affecté ici... Je me présente donc à vous comme il se doit."

Je fouillai toujours dans mes tiroirs à la rechreche des mes précieux analgésiques quand je tombai par hasard sur le dossier d'Adams.

"- Sean Adams huh ?"

Je lu en diagonale les quelques feuilles puis relevai les yeux vers l'homme en question.

"- Parlez-moi un peu de vous, de ce que vous attendez de ce poste et en quoi pouvez-vous nous être utile ?"

La douleur dans les côtes devenaient de plus en plus lancinante et mes comprimés jouaient à cache-cache.

Je m'attendais à cette question, classique dans les entretiens d'embauche, mais j'espérais quand même qu'elle ne me la pose pas. C'était toujours une réponse risquée, quoiqu'on dise. Elle semblait toujours préoccupé, c'était donc à la fois un avantage, elle ne ferais pas forcément très attention à ma réponse, mais aussi un inconvénient, sa mauvaise humeur pouvant me la faire mettre à dos. Je lui répondis donc le plus franchement possible.

"J'attend de ce poste de me permettre d'effectuer le travail que j'ai toujours voulu faire. Mon père était flic, et depuis mon enfance je le voyais arrêter les criminels. Pour moi il faisait du bien à la société. Je veux faire pareil, faire du bien à la société, même si celle ci ne nous le rend jamais correctement. J'estime avoir les compétences pour le faire, de part ma formation, bien sûr, mais celà en suffit pas, mais aussi pour certaines qualités humaines. Celà ne suffira pas à devenir un super flic dès le début, il manquera l'expérience, le principal quoi. Et j'espère que travailler ici me permettra d'acquérir cette expérience..."

Je m'interrompis, elle ne semblait pas à l'aise.

"Vous voulez que j'appelle un médecin ? Vous ne semblez pas en forme..."

[HRP : Bon bon je me dévoue et je m'excuse d'avance de t'avoir fait attendre ]

Comme tous les nouveau il me débitait son baratin. Il ne m'avait pas vraiment écouté et récitait juste son CV, son envie d'être un super héros, la routine. *Tous les mêmes, ils arrivent avec les yeux qui brillent et ils repartent... avec une balle dans la tête.*
Je ne répondis même pas à sa question d'ordre médical, je n'allais pa mourir sur place et même si ça avait été le cas, ça ne devrait même pas l'émouvoir : voilà à quoi on devait être préparé dans notre boulot.

"- Je crois que vous n'avez plus rien à faire ici..."

J'attendis sa réaction avec impatience, rien qu'avoir vu ce petit sursaut et sa tête, il était devenu blanc comme un linge en l'espace de quelques secondes.
Malheureusement je ne pus aller plus loin, sans mes analgésiques, la douleur me donnait envie de vomir.
Je me levai, passai à côté de lui sans un mot et ce fut seulement quand j'étais déjà à deux mètres de l'autre côté de la porte, dans le couloir, que je lui lançai les clés de son vestaire.

"- Vous devriez vous maîtrisez, n'importe quel adversaire aurait aisément pu deviné vos pensés et vos actions. C'est une faille."

Je filai ensuite vers les toilettes, essayant d'y voir clair.

Toilettes

Je sursautai en entendant la sonnerie stridente hurler dans le bureau. C'était pire que le clairon électrique qui m'avait réveillé chaque matin pendant ma formation à l'Académie.

*Tu m'étonne qu'elle ait mal à la tête.*

L'ayant vu partir et ne sachant pas quand elle allait revenir, je me dirigeai vers le téléphone et y jetai un oeil. Un appel extérieur.

*Son mari ? Son petit ami ?*

Après 3 sonneries, je me décidais à décrocher.

*C'est peut être important ou urgent.*

Je pris le combiné...

"Bureau du Capitaine Connor, SPD, j'écoute ?"

Quand Adams décrocha le combiné et se présenta, il entendit un souffle rauque au bout du fil. La personne ne parla pas pendant quelques secondes puis le souffle s'arrêta et une voix le remplaça.

"- Je veux Connor !"

Se rendant compte qu'il n'avait sûrement pas assez de temps pour l'avoir au bout du fil, l'homme, car c'était une voix d'homme, continua.

"- Il y a intérêt à ce que Connor fasse attention aux endroits où elle met les pieds car il se pourrait qu'elle ... ne fasse plus long feu."

On entendit un légir rire.

"- 12:00 pm, 1 million de dollars au pont Guantanomo sinon elle meurt."

Un clic puis un long signal signala que la personne avait raccroché.

La tonalité sonna encore pas mal de temps avant que je remette le combiné sur son socle... Doucement, je repassais le message dans ma tête. Il s'agissait clairement de menace à l'encontre du chef, mais était-ce une mauvaise blague de plaisantins ou des menaces à prendre au sérieux ? Je regardais ma montre: 7:00pm. Il restait moins de 24h... ça laissait peu de temps. Le pont Guantanamo... c'était où ça ? Je commençais à peine mon travail que déjà ma méconnaissance de la ville me jouait des tours. Un plan serait sûrement disponible auprès des patrouilleurs...

Je réfléchissais un instant, et me dit que je ferais mieux d'attendre que Connor revienne avant de m'avancer en quoi que ce soit... Et puis, quel meilleur début d'enquête sur des menaces qu'un interrogatoire de la victime ? Quoi que si je l'attendais comme ça trop longtemps elle allait sûrement m'engueuler... Je décidai de la retrouver pour lui parler au plus vite. Le central n'était pas non plus très grand, et j'avais bien une idée, vu l'état dans laquelle se trouvait la capitaine, de l'endroit où elle pouvait se trouver.

Salle de Repos

[accueil]
Juste le temps de voir un jeune homme sortir du bureau. Il semble preoccupé. Il semble aussi que ce soit le cas de la majorité des membres des forces de police. Il a laisser le bureau ouvert. Clemence jette un oeil dedans. Elle observe chaque détails avec soin. La premiere chose qu'il lui vient a l'esprit c'est: *Quel bureau... la classe*

Finalement, au vue de la disposition des elements sur le bureau et du fait que le fauteuil du capitaine soit en vrac elle modifie l'image qu'elle c'est fait du capitaine Roxann Connor.
Cheveux lachés ou maintenue en queue de cheval, elle enleve les lentilles, une tenue correct mais pas strict comme au debut, une femme forte avec un regard penetrant et certainement fatiguée. Elle doit courir sans arret, le fait de delegue ne doit pas suffire et n'allege pas les responsabilités d'une charge tel que....

Elle se redresse vivement alors qu'elle entends des pas. Son sac de sport à ses pieds elle reste bien droite, les mains le long du corps, comme à l'academie.
*Tu tiens tant que ca a passer pour une bleue?*

Elle regarde autour d'elle et decide de se mettre au repos. Elle s'asseoit à même le sac, le dos appuyé contre le mur, patiente.

Salle de Repos

J'arrivai péniblement à mon bureau, la douleur me vrillait les côtes, je devais aller à la pharmacie sinon je finirais en cadavre ambulant. Manque de chance, une jeune femme, la trentaine, était assise devant mon bureau. Je levai les yeux au ciel, ce n'était vraiment pas mon jour. En me rapprochant je sentis son stress. *Encore une nouvelle.*
J'étais en train de me demander si je n'allais pas appeler Flanigan pour me remplacer quand une crampe au niveau des côtes brouilla mes pensées.
Je serrai les dents et regardai la jeune femme qui en avait profité pour se lever.

"- Nouvelle je suppose ? Entrez."

J'entrai dans mon bureau, Adams avait eu le "bonne idée" de le laisser ouvert, la fis entrer puis m'assis sur mon fauteuil et lui intimai de faire pareil.

"Je peux repass.... Bien mon Capitaine."

La capitaine etait pale et avait fait une grimace de douleur. Clemence n'avait pas eue le temps de finir sa proposition. Pas la peine de la jouer condescendant, cette femme gerait et savait ce qu'elle faisait.

Clemence avait opter pour un costume sombre, professionnel, une chemise blanche au col ouvert. Pas trop strict, et surtout pas trop decontractée.

Elle pris place dans le fauteuil en face du bureau, croisa les jambes et les mains posés sur le genoux. Elle savait qu'elle aurait du attendre que son superieur lui pose une question ou l'autorise à parler mais decida volontairement de prendre les devants. Vue l'etat dans lequel se trouvait cette femme, fatiguée, souffrante peut-être, debordée certainement, il valait mieux qu'elle soit soulagée rapidement de formalités qui devait l'agacer et lui faire perdre son temps... Et puis Clemence esperait, par la, prouver son esprit d'initiative.

"Mon Capitaine, j'ai dejà toute mes affaires et je suis prête a prendre mon poste. J'attends que vous me donniez mon affectation et j'ai hate d'ouvrir un dossier. J'arriverais à me debrouiller pour trouver mon bureau et mon casier et demander de l'aide a mes coequipiers me donnera l'occasion de faire connaissance... Je suis certaine que l'etalage de mes motivations ne sont pas necessaire dans l'immediat, d'autant plus que mon dossier de l'academie vous renseignera au mieux et que nous aurons certainement le temps d'en reparler lors d'une convocation ou vous serez... Moins... occupée. Vous devriez peut-être prendre le temps de mon entretient pour vous reposer un peu... Ceci dit mon avis ne regarde que moi mon Capitaine..."

*Tu en fait trop ma fille... Tu arrives avec 20 minutes de retard, et ton discours donne l'impression que tu pete déjà plus haut que ton posterieur....*

Mal à l'aise et persuadée d'avoir commis une faute Clemence voudrais tout d'un coup remonter le temps, ou bien devenir toute petite et se cacher dans un recoin de la piece.
Elle attends avec anxiete la reaction de son superieur en esperant que sa strategie fonctionne. Elle garde malgres tout sa position pour ne pas devoiler son mal-aise et affiche un sourire qui exprime ce qu'elle ne peux pas dire: Qu'elle compatie.

Si elle se plante la...

Malgres tout elle garde espoire. Si elle a calculé certaines choses ca n'empeche pas son discours d'être honnette et sincere, elle pense que ce sont deux vertues que cette femme doit apprecier et qui, de tout facon, compose ce qu'est Clemence.