Bureau du Capitaine Flanigan

Le capitaine lui rétorqua d'une voix sèche :
"Dois-je vous rappeller qui de nous deux est capitaine ? JE ME CHARGE DE L'INTERROGATOIRE et VOUS APPRENEZ. Vous avez déjà mis des groupes de terroristes surarmés et surentrainés hors d'état de nuire ? Non ? Moi, si, alors vous feriez mieux de faire comme je vous dit."

Et il poussa doucement mais fermement hors de son chemin. Ce fut à ce moment qu'un homme chauve en costard-cravate arriva. Il arriva et cria : "Capitaine Flanigan, je suis Oliver Harrington de l'OPA, je viens pour votre évaluation."

Le capitaine se retourna immédiatement et répondit d'une voie douce :
"Je suis désolé, mais mes hommes ont arrété un dangeureux terroriste lié au Phénix Noir et j'allais préter main forte à mes hommes pour cet interrogatoire difficile."

Il lança à Robert Poskus, de manière à ce que l'inspecteur de l'OPA l'entende :
"Vous venez ? Après tout c'est votre arrestation..."

L'inspecteur de l'OPA déclara :
"Attendez je viens avec vous."

Le capitaine Flanigan prit une mine déconfite. L'inspecteur de l'OPA avait tout entendu.

Pris de court, il bredouilla :
"Bonne idée, si vous l'aviez interrogé correctement au départ, je n'aurais pas à le faire moi même. Et évitez d'oublier des mentions obligatoires sur vos PV. Je ne veux pas que l'on ait à les annuler pour vice de procédure !"

L'inspecteur qui affichait jusqu'à maintenant une mine réjouie s'était rapidement fermé quand il avait vu comment le capitaine Flanigan traitait ses subordonnés.

Il commenta :
"Ainsi donc, c'était vrai, ces rumeurs."

Le capitaine bredouilla :
"Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, mes hommes sont tous très heureux de travailler avec moi...Vous vouliez assister à l'interrogatoire, non ?"

Et il se dirigea vers la salle d'interrogatoire.

En deux coup de cuillère à pot, je trouvais le bureau. Un porte à l'ancienne, avec une vitre au centre et une plaque indiquant: "Capitaine Flanigan".

Je frappais bien fort et patientais, mais il ne semblait y avoir personne. Je réessayais sans guère attendre de réponse et commençais à piétiner en regardant de droite et de gauche pour voire si je pouvais trouver quelqu'un qui pourrait m'indiquer où trouver Flanigan.

Je commençais à trouver mon carton un peu encombrant et lourd, et qui plus est, je me trouvais un peu ridicule.

En tendant l'oreille, Peter eu l'impression d'entendre des cris de femme...une femme en train de jouir...

Ces bruits venaient du bureau de Flanigan.

Puis ils s'arrétêrent d'un coup et une voix grasse se fit entendre de l'autre côté de la porte : "Quelqu'un a frappé ?"

Dès que Peter ouvrit la porte, il pû constater que le bureau du capitaine Flanigan n'était semblable à aucun autre qu'il ait pu voir et certainement à ceux qu'il aurait l'occasion de voir.

Celui-ci était jonché de restes de boites de pizzas et de boites de Donuts éventrées au milieur de diverses revues pornographique froissées.

Sur le bureau, une pile de dossiers sur lesquels un écriteaux indiquait qu'ils devaient impérativement être traités avant une date remontant à déjà une semaine, prenait la poussière.

A coté de cette ile de dossier, on trouvait au milieu de restes de Donuts un dossier éventré sur lequel Flanigan avait dû travailler à en juger par les traces de gras sur les pièces de procédure.

Peter remarqua d'ailleurs lors de cet examen que deux blatttes étaient justement en train de se promener au milieu de ce dossier apparement sur le procès-verbal faisant état de l'interrogatoire d'un temoin.

Le capitaine fit pivoter sa chaise afin de se trouver face au nouveau venu :
"Oui, qu'est ce que le héro de la ville peut faire pour vous ?"

Sur son ordinateur, la video que Peter avait entendu avant de rentrer continuait à tourner... le capitaine Flanigan avait seulement coupé le son.[/i]

"- Je suivais l'odeur de pizza...ou de donuts." Répondis je dans un sourire en hochant la tête vers la nourriture qui ensevelissait le bureau.

"-...Inspecteur Mac Coy...Peter Mac Coy!" Je lui tendais la main mais réalisant ce qu'il pouvait faire avant que j'entre, je ravissais.

"- Je viens du bureau du capitaine Connor et ..."Je réfléchis un instant pour ne pas dire tout et n'importe quoi. "- Elle m'a envoyé vous voire." Finis je par répondre en faisant une moue qui était censé vouloir dire que j'en savais pas plus.Je fis une pause et fort de ma maigre expérience dans les locaux du SPD, je décidais de vendre mes qualité, sans plus attendre.

"-Écoutez capitaine, j'ai vu que vous aviez pas mal d'inspecteur mais j'ai l'impression qu'en face, la criminalité est loin d'être éradiquer. Je sais que je peux vous être utile, je connais bien la rue... Pas Seattle, mais...j'apprends vite."

J'en avais finis de mon plaidoyer. J'attendais, mon carton calé sur le ventre comme un écolier devant son proviseur.

Le capitaine Flanigan hocha la tête pendant qu'il écoutait Mac Coy...Il prit un Donuts au caramel sur son bureau et l'engloutit en deux bouchées, une partie du caramel coula sur sa chemise, mais il n'y prit pas garde. Il était vrai qu'elle était déjà fort sale...

"La criminalité est loin d'être eradiquée ? C'est peu dire...Vous avez entendu parler du FDL ? Le Front De Libération ?"

D'un geste qu'il se voulait théatral, il montra les extraits d'articles de presse accrochés au mur à coté de Peter. Ceux-ci décrivaient le capitaine Flanigan comme un héro qui avait sauvé la ville de l'emprise du FDL, à l'époque où celui-ci se livrait à des batailles rangées dans Seattle avec d'autres gangs et avec la police.

D'un clic de souris il ferma la vidéo Olé Olé qu'il était en train de regarder et se mit à consulter sa messagerie.
« Vous savez qu'un de vos anciens collègues a été envoyé à la mort par cette incompétente de Roxann Connor ? Elle l’avait envoyé espionner le FDL incognito…il est mort il y a deux jours sur l’autoroute, exécuté par le FDL…»

Puis il regarda autour de lui à la recherche de quelque chose et s’interrompit :« …mais ma parole, je n’ai plus une seule bouteille de Bourbon dans ce bureau ? Allez m’en cherchez une tout de suite ! »

Peter Mac Coy pouvait lui en fournir une assez rapidement, deux bouteilles pleines gisaient, couchées devant le bureau de Flanigan, mais celui-ci était dans un tel état qu’il ne risquait pas de les remarquer.

"-Abracadabra!...Je me baissais et ramassais une bouteille pleine que je déposais sur le bureau.

Je regardais la revue de presse, imaginant l'homme qu'il avait du être et voyant maintenant l'homme qu'il était devenu. Le boulot de policier est difficile et il était facile de "s'égarer", ceux qui luttait-à leur façon- pouvait être briser de bien des façon, Flanigan avait surement du passer des moment difficile.

Un moue de dépit pouvait se lire sur mon visage, exaspéré par le comportement de Flanigan, je saisie énergiquement la bouteille qu'il allait attraper. Le regardant d'un air autoritaire, j'essayais de le faire réagir.

"-Capitaine!Y a quelque chose à fêter?...Vous avez enfin bouclé le gang du FDL?...Ou...Vous fêtez la mort d'un de vos inspecteur!

J'avais vraiment envie que ce type retrouve un peu de sa superbe, mais là, je pensais que ça allait finir en "baston" au milieu du bureau, alors je renchéri pour lui montrer que ça n'était pas après lui que j'en avais mais que j'avais besoin de toutes ces capacités.

"-On peut les coincer capitaine! Mais vos inspecteurs et moi, on aura besoin de vous...au mieux de votre forme.
J'avais finis de le sermonner. J'espérais qu'il remette un bon coup de collier car même si tout ça avait pour but qu'il me prenne, j'imaginais pas travailler "seul"...avec un capitaine aux abonnés absent.

Dès que le capitaine Flanigan vit la bouteille de Bourbon, Peter vit qu’il avait vraiment affaire à un alcoolique. Ses yeux étaient semblables à ceux d’un drogué et il se jeta dessus, mais pas assez vite pour empêcher le jeune policier de l’attraper avant lui.

Il laissa alors échapper, dans un râle :
« Donnez la moi…J’ai soif…Et non, je ne fête rien ! DONNEZ LA MOI, C’EST UN ORDRE DE VOTRE CAPITAINE ! »

Il avait crié cette dernière phrase si fort que tout le central avait dû l’entendre.

Il se leva et n’écoutant rien de ce que pouvait lui dire le policier pour le raisonner, se dirigea vers lui et lui arracha violemment la bouteille des mains. Il ouvrit le bouchon et la but ou goulot, sans même utiliser un verre.

Puis il se rassit et regardant de nouveau l’écran de son ordinateur. Il parcourait un message dans sa messagerie :
« Maintenant que vous êtes ici, vous allez devoir obéir aux ordres. C’est compris ? Cette femelle de Roxann autorise peut être les agents à faire n’importe quoi. Mais pas moi ! Mes agents ne se retrouvent pas mitraillés…hips…sur une autoroute… »

Il but une nouvelle rasade de Bourbon, alors qu’il avait déjà du mal à tenir assis, tellement l’alcool lui tournait à la tête… et maugréa :
« D’après le medecin…hips…légiste…le p’tit toutou de la mégère d’à coté…celle…qui se prendpour une…capitaine…avait des documents…montrant les liens entre…hips…le FDL…et la boite de gras bras… « Patte blanche »…hips…Je veux que… vous y fassiez une descente…trouvez un prétexte…hips…pour tout fouiller…et appelez moi…avant de liquider…ce qu’il reste de …ces nazis…RRRRRZZZZZZZZZZ »

Peter ne tirerait plus rien de lui avant un certain temps, le capitaine Flanigan ronflait et cuvait son vin.

Ce que je voyais me laissais pantois. Étonné, par cette entretiens inhabituel, je prenais un moment, me passant frénétiquement la main sur le visage comme si je devais me débarrasser d'un cadavre et que je cherchais une solution de façon désespéré.

Je regardais Flanigan affalé sur son bureau. Le capitaine, m'avait donné une mission, le mieux pour sa santé mental était que j'obtienne des résultats rapidement...et j'avais une idée sur la façon de procédé. Il me restait plus qu'à trouver le co-équipier idéal pour faire du bon travaille.

Le seul problème, c'était que la principale source de renseignement que j'avais été affalé sur une table, une bouteille de bourbon à la main, 3 gramme d'alcool dans le sang endormis devant un film porno. J'avais l'impression de débarquer sur une autre planète, livré à moi même.

Cela dit, ça me donnais toutes les excuses du monde.Je décidais de partir en quête de la morgue et accessoirement d'un co-équipier.


Bureau du Capitaine Flanigan --> La morgue.

[accueil]

Eliott prit le temps de contrôler sa tenue avant de toquer à la porte. Malgré le brouhaha important que dégageait celle véritable ruche qu’était l’open space, il entendit vaguement une invitation à entrer, et s’exécuta.

Il prit bien garde d’adopter la démarche enseignée à l’académie (peut-être était-ce un fana de la discipline) et vint se tenir debout à côté de la chaise des invités. Ça sentait la clope et le tabac froid… ça sentait la fin de carrière surtout. Son père lui avait parlé de ce genre de poste, souvent donnés à des vieux de la vieille n’ayant plus l’énergie ou la santé pour un commandement actif. A la Nouvelle-Orléans, on aurait surnommé ce lieu le régime de préretraite. Il n’empêche qu’en son temps et dans ses précédentes affectations, le type devait être un sacré tôlier, et il méritait toujours le respect. Eliott tendit à nouveau sa convocation et engagea la conversation :

""- Mes respects, mon capitaine. Mon nom est Eliott Lafleur. Suite à l’envoi de mon Curriculum Vitae, j’ai été invité à un entretien en vue d’une éventuelle embauche au sein de votre établissement en tant que policier. Je suis à votre entière disponibilité si vous avez des questions me concernant, moi ou mon parcours""

Il connaissait cette entrée en matière par cœur, il l’avait répétée encore et encore afin d’être prêt… Il ne devait pas rater ce job, Le commissariat du centre était le seul qui soit un tant soit peu en demande de personnel, et il devait rester à Seattle: c’était ça ou livrer de la bouffe chinoise, et il sentait qu’il pouvait vite devenir allergique au Soja.

[HRP: Pour avoir une idée de l'environnement où tu arrives, pense à lire les post déjà postés dans le topic. C'est utile quand tu tombes sur un perso tel que Flanigan. lol]

Le nez d'Eliott était assailli par des odeurs qu'il avait du mal à identifier : peut être des odeurs de pourriture, ou de décomposition...à moins que ce ne soit de la nourriture avariée...dans certains cas, il ne fallait mieux pas savoir.

Le capitaine Flanigan avait du mal à tenir sur sa chaise et puait l'alcool. Il attrapa la bouteille de Bourbon à moitié vide qui trainait sur son bureau au milieu des dossiers non traités et des emballages de Donuts et de Pizza éventrés et en but une gorgée.

Il examina Eliott de la tête aux pieds et déclara :
"Alors comme ça,...vous voulez rejoindre...le SPD... ? ET...qu'est ce qui vous...fait croire que vous avez...l'étoffe...d'un vrai membre des forces de l'ordre...et pas d'un banal idiot...hips...tout juste bon à faire la circulation...ou a faire des cours dans les écoles...sur la sécurité routière ?"

Il sortit son revolver de son tiroir, celui-ci était visiblement chargé et le capitaine Flanigan le manipulait en ayant le doigt sur la détente.
"Parce que vous...voyez...hips...ici..on est l'élite...les derniers remparts contre la sauvagerie...hips...toute la ville compte sur nous pour les sauver...surtout le maire..."

La seule chose a laquelle pensait Eliott à ce moment là, c'était se demander pourquoi on confiait une arme à cet ivrogne, Il déglutit sans césser de fixer l'arme, mais conserva un visage impassible.

"" Capitaine, si vous prétez attention à mon dossier, j'ai fait de nombreux stages de terrain, je suis diplomé de l'école des officiers de police, j'ai été admis au poste de lieutenant à la Nouvelle Orléans . Je suis né pour ça, j'ai grandi dans ce milieu . Pour moi nimporte quel poste occupé par un agent de l'ordre est un poste honorable. Je dois, pour des raisons personelles, demeurerà Seatle. Pour celà je suis prêt à démarrer en bas de l'échelle. "" Il tenta de prendra cette parodie de capitaine à son propre jeu.

"" Alors, puisque vous dites que nous sommes le dernier rempart face au chaos, donnez moi une opportunité de prouver que j'ai ma place à vos côtés. Donnez moi une plaque et un beretta et envoyez moi ou celà vous chante, considérez moi comme un bleu si vous en avez envie, mais ne vous moquez pas de moi avec ces histoires de circulation: si c'est la guerre, je ne serais pas un planqué.""

Malgré cet aspect de virilité gonflé a la tesostérone, destiné à prouver au vieux qu'il "en avait dans le pantalon" la principale occupation dEliott était de retenir ses tremblements face a cette poche à gnoledont le seul acte notable de la journée pourrait bien être de flinguer accidentellement (ou pas) une recrue.

Il resta là, toujours debout, fixant le capitaine, sans laisser paraître aucune émotion, mais mort de trouille.

Le capitaine Flanigan sourit en entendant l'expression une "plaque et un beretta" et "où ça vous chante" d'Eliott.

Celui-ci se mit à lever un bras en l'air en signe d'approbation et ce qui devait arriver arriva, le coup partit dans le plafond. Il avait brandit le bras avec lequel il tenait son arme. Un morceau du plafond tomba sur son bureau au milieu d'une boite de Donuts. On avait maintenant l'impression que le demi-Donut à moitié entamé par Flanigan une demi-heure plus tôt était désormais couvert de sucre-glace.

Le capitaine regarda le plafond, surpris par la détonation. Il avait un air embarrassé...et reposa prudemment le revolver sur le bureau :
"...Vous n'avez pas été surpris ? ...hips... Je fais souvent ça...pour tester les nouveaux...hips..."

Il prit sa bouteille de Bourbon et en but une gorgée. Et il regarda Eliott :
"J'ai...hips...un job...pour vous...une organisation terrorrrooorriste...s'attaque aux personnes âgées...hips... de cette ville...Ils se font appeler...hips...les templiers...blancs....et piquent...les économies des petits...vieux...On a reçu plusieures plaintes, mais aucune n'a encore abouti...hips..."

Il réarma le chien de son revolver.
"Je veux que ..."

Il fut interrompu par la porte de son bureau qui venait d'être brutalement ouverte par deux agents du SWAT qui hurlèrent derrière Elliot :
"SPD ! Mains en l'air ! Je répète : mettez les mains en l'air ! Maintenant !"

L'un d'eux regarda Flanigan et demanda d'une voix peu assurée :
"Capitaine ? Vous n'avez rien ?"

Eliott n'avait pas cillé, il n'avait pas émis un soufle d'ailleurs. Il lui arrivait d'être comme celà, impassible face à tout, du moins en apparence. Intérieurement, il avait dû faire un terrible effort pour retenir sa vessie de le lâcher en plein entretien. Lorsque son supérieur tentât de sauver la face, il acquiesca:

"" - Très efficace, capitaine, tester les nerfs des recrues, très utile.""

Alors qu'il tentait de comprendre entre les diverses éructations alcoolisées quelles étaient les données de sa première mission, il entendit la porte s'ouvrir à la volée, enfin pluôt la porte exploser tant celà avait été vioçent. Il leva doucement ses mains en l'air, réfléchit quelques instants, puis décida de continuer dans la même voie

"" - Un double test de sang froid, vous êtes très ingénieux, capitaine! Vous allez toujours aussi loin avec les nouveaux? "" Il enchaîna instantanément "" Vous désiriez me parler du but de la mission, c'est celà capitaine? ""

Une autre surprise de ce goût et il allait avoir besoin de changer de caleçon, et de pantalon.

L'officier du SWAT écouta Eliott et regarda le capitaine Flanigan puis le trou au plafond :
"Le coup est parti au plafond ?"

Il était complètement stupéfait par ce qu'il voyait.
Le capitaine répondit :
"...hips...rien...hips...mis part le temps que j'aurai...eu de me faire...hips...abattre dix fois avant de vous voir...hips...faudra mieux vous entrainer...sinon les...gangs de la...hips...Seattle...vous...hips...botter les fesses..."

Pendant ce temps l'autre offcier du SWAT avait contourné Eliott pour prendre délicatement l'arme de Flanigan entre ses mains. Il l'avait prit d'une main ferme qui ne laissa pas au capitaine la possibilité de résister. Celui-ci protesta :
"Eh...qu'est ce que vous faites...hips... avec mon arme ?"

Le policier répondit :
"Mais je vous la recharge, capitaine, pour au cas où ...Vous avez des cartouches dans ce bureau ? Je ne crois pas. Je vais vous la recharger à l'armurerie."

Le capitaine approuva sans grande conviction, ce qui permet au mebmre du SWAT de ledésarmer.

Le capitaine repirt une gorgée de bouron sous l'oeil attéré des membres du SWAT. Ceux-ci lancèrent un regard à Eliott qui en disait loin sur ce qu'ils en pensaient, mais le capitaine n'y préta, heureusement pour eux, aucune attention.

Il poursuivit :
"Je...veux...hips...que vous meniez votre enquête sur les templiers blancs...et que vous soyez...capable de me dire...si toute cette histoire...est vrai...Vous zavez ...des questions ?"

Tout ce que voulait, Eliott, c'était sortir de ce bureau de malheur. Mais il était loin de pouvoir démarrer l'enquète avec des données aussi vagues. Après auvoir jeté un furtif regard de reconnaissance à l'officier du SWAT, il se permit de répondre:

"" - Pas vraiment, capitaine, je suis certain que vous allez me transmettre le dossier avec toutes les données de l'affaire dont vous disposez... Alors si vous voyez un élément non inclus dans celui-ci, je serais ravi que vous m'en parliez. ""

Il adopta une attitude proche du garde-à-vous, le bras droit tendu pour réclamer son matériel règlementaire et le dossier de l'affaire, ou les coordonnées de celui-ci si il était informatisé.

"" - Je me mettrai alors immédiatement au travail "" Il jeta un autre regard, suppliant celui-ci, aux membres du SWAT.

"" - Je suis sûr que mes collègues de la brigade d'intervention me feront l'honneur de me parler de la configuration du central , et de me dire comment trouver un bureau.N'est-ce pas, messieurs?""

L'officier du SWAT approuva la remarque d'Eliott :
"Tout à fait. Nous pourrons d'ailleurs expliquer à ce nouvel inspecteur comment on travaille et lui donner les informations sur l'enquête sur les templiers blancs."

Celui-ci s'efforcait de le pousser légèrement vers la sortie du bureau.

"Désolé de vous avoir dérangé, capitaine. Nous sommes sûr que vous avez beaucoup de travail."

L'autre SWAT avait disparu, il avait réussi à s'éclipser avec l'arme de Flanigan. Au moins celle-ci ne représentait plus de danger pour quiconque.

Le capitaine Flanigan approuva les propos de l'officier du SWAT :
"Ouaips...hips...parfaitement...j'ai beaucoup à...hips...faire...débarassez moi le plancher !"

Dès qu'ils furent sortir l'officier du SWAT entreprit de guider Eliott vers son bureau.

[HRP: Tu n'as plus qu'à le créer.]

Maison des Hoppers

"Désolé, le Capitaine Connor n'est pas là mais..."

Crews venait d'arriver à l'accueil du SPD dont il commençait à connaître l'antre et la personne de l'accueil avait dit cela sur un ton désolant. Il retira ses lunettes avant de poursuivre.

"Mais ?"
"Et bien... Le Capitaine Flanigan est là mais je ne vous le conseille pas"

Il afficha un sourire malgré la mise en garde de l'hôtesse d'accueil : il devait fuir ce regard que certains officiers en uniforme posaient sur lui. Au final, il regrettait Los Angeles puisqu'il s'y était fait aux regards des gens, leurs questions quant à son identité et les quelques jeunes filles qui semblaient intéressés par son argent. Dernier sourire avant de s'engouffrer, traverser l'open-space pour enfin toquer à la porte du bureau de ce dernier. Une porte qui pouvait paraître banal si un écriteau n'était pas imposé avec une vulgaire écriture à la main. Charlie ne s'attarda guère sur ce détail et sortit sa convocation, vérifia son costume et se racla silencieusement la gorge.

Un beuglement se fit entendre derrière la porte :
"EEENNNTRREEEZZZ !"

Charlie put ouvrir la porte du capitaine Flanigan. Il n'avait jamais vu de bureau dans un tel état de saleté et de désordre. Le capitaine était au téléphone lorsqu'il entra dans le bureau :
"_OUAIPSSS...hips...je veux trois boites de Donuts au caramel.
_***
_JE ME MOQUE DE SAVOIR QUE...hips...vous ne fassiez que des DONUTS A LA VANILLE, A LA FRAISE ET AU CHOCOLAT, je veux des Donuts AU CARAMEL...Je suis le capitaine Flanigan du SPD ! Vous savez ce que cela veux dire ? Ou vous voulez que j'envoie un de mes agents fermer votre échoppe ?
_*******
_J'aime mieux celà, je les veux dans trois minutes...hips..."

Et il raccrocha et regarda le nouveau venu :
"...qu'est ce que vous faites ici ?"

Il prit sa bouteille de bourbon, la soupesa et se rendit compte qu'elle était déjà vide. Il sortit alors une petite bouteille de cognac de son bureau et en but une gorgée.

Le capitaine Flanigan ne prit pas la peine de se pencher pour lire la convocation que lui tendait Charlie.

Celui-ci entendit un bourdonnement à son oreille gauche, il s'agissait simplement d'une mouche qui volait trop prêt de son oreille, attirée par les différents détritus qui se trouvaient dans le bureau de Flanigan.

Le capitaine jaugea l'inspecteur du regard et déclara :
"Et vous voulez devenir quoi...sous mes ordres ? La barre est...hips... haute, ici. Plus que dans les autres...centrals. Et le risque de revenir d'une enquête dans un sac poubelle n'est pas nul. Cette folle furieuse de Connor a encore...hips... envoyé un de vous se faire descendre par une bande de nazis pas plus tard que la semaine dernière. Vous avez...hips...de quoi être à la hauteur ?"

Il se reservit une gorgée de sa bouteille de cognac et attendit que le jeune inspecteur réponde.

Pendant ce temps trois cafards faisaient une course sur le parcours d'obstacle qu'était le bureau de Flanigan afin d'atteindre le plus rapidement possible une miette de Donuts à coté d'une pile de dossiers urgents...

Le capitaine Flanigan ne semblait pas impressionné par les propos de Charlie :
"Je me moque de savoir...hips... en combien de temps... vous résolvez les enquêtes, si vous n'êtes plus là...hips... pour me faire votre rapport, vous savez vous battre ?"

Il ouvrit un tiroir en bas de son bureau et en sortit un livre encore sous celllophane. Il était intitulé : "Guide de l'entretien d'embauche"

Il commença à le feuilleter.

Pendant ce temps, le premier cafard commençait sa course en contournant la bouteille de bourbon vide à droite du bureau de Flanigan. Le deuxième cafard essayait en vait de grimper sur une boite de Donut, mais sans succès, celle-ci était particulièrement glissant à cause du gras qui la recouvrait. Quant au troisième cafard, il courrait sur la bouteille de bourbon.

Le capitaine Flanigan continuait à feuilleter le livre :
"Tiens...hips...cette question est ...bien...vous êtes en train d'intervenir dans une prise d'otage et un terroriste menace de tuer... une otage, vous pointez une arme vers...lui et vous vous rendez compte qu'elle est vide...hips...que faites-vous ?"

Il leva la tête pour écouter la réponse de Charlie.