Appartement de Bouchra Mobasheer

Bureau de Bouchra

- Maman je t'assure que je vais bien... Mais je oui j'ai passé la journée à mon bureau... Non je ne suis pas à patrouiller dans la rue... maman je dois te laisser... oui... uiii.; bonsoir !!

Rageusement, Bouchra raccrocha enfin. Ca lui avait pris une demi heure pour se dépêtrer de ce piège. Le téléphone sonnait à son arrivée et elle avait crut que le commissariat la rappelais. Grossière erreur.

Elle contempla son petit intérieur en s'affalant de tout son long sur le canapé. Un simple studio de 20m² avec un coin cuisine et une salle de bain. Rien de luxueux mais s'y sentait chez elle, depuis 7 ans qu'elle l'habitait. Caton vint se frotter contre elle, quémandant une caresse. Alors que celui-ci se pelotonnais contre elle, elle se demanda si elle pourrait s'endormir avant de repartir.
C'est son réveil qui la tira d'un sommeil sans rêve 3 heures plus tard.

Quelques ablutions et un repas plus tard, elle sortit, vêtue d'une jupe courte, de bottes et d'un débardeur moulant. Elle positionna son arme a la ceinture, dans son dos. Une veste en cuir la dissimulait, il faudrait juste éviter les danses un peu trop lascives.

Elle sauta dans un taxi (autant éviter le métro habillée ainsi) et demanda à être conduit au Madisson Pub. La soirée allait être intéressante. Se souvenant de la mise en garde du capitaine, elle espéra seulement que ce ne serait pas la dernière.

Madisson club

Rue

Boom !
Bruit sourd contre la porte. Une clé qui hésite maladroitement, puis tourne enfin. Le pêne s'ouvre et deux corps qui 'ne font qu'un pénètrent maladroitement dans le studio et s'effondre au sol, sur le tapis.
Un pied viens frapper la pauvre porte, et celle ci se referme dans un claquement. Un long moment, les seuls bruits proviennent de baisers, de soupirs, de gémissements.

Aie !! Caton arrête !!

Une lumière s'alluma. Bouchra ne portait plus son pull. Quand à Mike, sous elle, sa chemise était ouverte ainsi que son jean.A leurs pied, un chat blanc et noir, fier de lui, se léchait une patte et semblait avoir très envie de jouer.

- Je m'occupe de lui, fait comme chez toi.

Elle ramassa son pull, sous lequel elle avait placé son arme dans un dernier sursaut de sang froid et s'éclipsa, le chat sous le bras.

Dans la salle de bain, Bouchra caressait le chat, qui semblait tout fier de lui. Elle se regarda dans le miroir un moment. Cala faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressenti un désir aussi intense pour quelqu'un. Et sans doute jamais pour un total inconnu, qui avait refusé de lui dire quoi que ce soit sur lui. Il ne lui avait lui même rien demandé, ce qui au fond l'arrangeait bien.

- Tu vas sortir d'ici, tu vas prendre ton pied comme jamais avec ce type, et demain tu retourneras à ta petite vie merdique, murmura-t-elle à son reflet.

Avant de sortir, elle rangea son arme dans un tiroir, enleva sa jupe et ses bottes, ne gardant que ses sous-vêtement. Elle envoya un clin d'œil complice à son reflet et retourna dans la pièce principale, enferment le chat.

La pièce était simplement illuminé par une lampe de bureau. La lumière douce assombrissait sa peau café, et faisait jouer des ombres sur son corps.Elle s'installa sans vergogne sur les genoux de Mike, face à lui, ses mains commençant immédiatement à tracer les contours des muscles de sa poitrine.

Bouchra souriait doucement, toute à ses caresse. Elle profitait du moment elle aussi. Elle fit décrire à ses doigts de multiples courbes et circonvolution, sensibilisant la peau du jeune homme avec patience.
Quand ses doigts n'y suffirent plus, sa bouche pris le relais embrassant encore et encore jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Elle le laissa alors faire glisser les bretelle de son soutien gorge et commencer à la caresser à son tour.

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Et maintenant une page de publicité

Musique sensuelle et langoureuse
- Un mannequin de dos enlève un déshabillé de soie, puis marche vers une porte en laissant tomber soutien gorge et culotte : Un rien vous habille, ou vous déshabille !
Musique douce
- Une jeune fille boit du lait à même la bouteille. Une légère coulée se forme à la commissure des lèvres, qu'elle essuie en souriant : Des sensations pures.

Musique enlevé avec des changements de tempo
- Vue d'ensemble d'un centre de fitness ou transpirent un homme et une femme. Derrière eux, une horloge montre les heures qui défilent. Le couple se sourit et semble infatigables : Venez transpirez, vous ne le regretterez pas.

Musique calme comme une berceuse
- Un couple s'endort langoureusement sur un matelas, le sourire aux lèvres. En fond, le soleil se lève: Un sommeil paisible même pour quelques heures


Fin su spot de publicité, retour à notre épisode

Et oui chère lecteur : retour à notre épisode !!!!

Michael avait dormi, malgré sa lute désespérer, il avait dormi une partie de la nuit... Ses yeux s'ouvrirent lentement faisant apparaitre la lumière qui dansait dans la pièce, Bouchra dormait toujours seulement elle avait changée de position la nuit et s'était trouvée a côté de lui... Elle dormait les poings fermées,son sommeil lui semblait tragique,comme alourdi de souvenirs tandis que le grand brun s'amusa à passer son bras sur le flanc du bassin, ce qui provoqua un léger gémissement de sa part faisant sourire le grand brun... La couverture laissait apercevoir une épaule ronde, luisante, il se souleva du lit lentement... Elle bougea un peu et lui sur la pointe des pieds,se dirigea vers la fenêtre du petit studio afin de contempler la vue du quartier au réveil : paisible, rythmée par des bruits de gosses s'amusant... Les rayons lui firent plissé les yeux et le forcèrent à se retourner et partir vers la salle de bain...Il était encore fatigué, et lorsqu'il ouvrit la porte un chat s'en échappa : le fameux Caton qui ne l'empêcha tout de même pas à s'engouffrer dans la pièce... Il ouvrit le robinet d'eau froide et se lava le visage, tandis que cet eau froide le réveilla instantanément ; ses yeux s'étaient ouverts entièrement... Il attrapa la serviette et s'essuya puis sortit de la salle de bain,l regarda le lit un instant et son regard se porta sur Bouchra... Il se rapprocha du lit, y fit le tour, arrivé devant son visage,il écarta une mèche de son front,magnifique,forte.. Elle dormait paisiblement...

Bouchra n'avait pas le sommeil particulièrement léger, mais entendre des bruits étrangers, chez elle, l'avait éveillée. Conformément à sa demande, il ne la réveillait pas et s'apprêtait à partir. Elle lui était grée de respecter son souhait, mais elle le détestait de partir.

Elle n'avait au final qu'un souvenir confus de ce qu'il s'était passé cette nuit sinon d'un moment magique... et de plaisirs sans fin.

Les yeux toujours fermés, elle l'entendit sortir de la salle de bain. Il allait passer sa veste et sortir sans faire de bruit. Gentleman jusqu'au bout !

Surprise, elle le senti approcher, et lui toucher le visage. Mais que faisait-il ? Si elle ouvrait les yeux, elle allait lui prendre la main et se ridiculiser. Mais si il ne partait pas immédiatement, ses nerfs allaient la trahir.

Légère moue avant de retirer sa main : ainsi, il allait respecter ce qu'elle lui avait dit quelques heures auparavant à contre-cœur... Il n'avait pas le choix et espérait uniquement qu'ils se recroisent mais savez que si cela était le cas, il ne serait plus maître de ses émotions... Dernière moue avant de se pencher, de déposer un léger baiser sur le front de cette dernière avant de se relever, d'enfiler son jean, sa chemise, de vérifier si il n'avait rien oublier et commença à se diriger vers la porte lorsqu'il s'arrêta soudainement pour noter une dernière chose : son numéro de téléphone si elle souhaitait le contacter ainsi qu'un dernier mot d'affection... Le baiser sur la joue, l'absence de questions à propos de l'arme qu'il avait senti et le mot ; cela crevait les yeux qu'il était plus qu'attirer physiquement par elle... Il poussa un soupir et quitta le studio en prenant soin de ne pas faire claquer la porte : le vœu de la princesse venait d'être exercé par ce preux chevalier... Au moins, il avait jouer une pointe de franchise en notant au dessus de son numéro son vrai prénom : Michael... Il commença à descendre les escaliers tandis que des images s'entremêlaient dans son esprit : Bouchra, le tatouage au creux du bassin, la chaine, les lèvres pulpeuses et surtout ce regard si attractif !!!!

Rues

Rue

Bouchra pénétra dans l'appartement, ferma la porte, et s'appuya contre le chambranle un long moment. Elle ne pouvait pas empêcher un sourire idiot d'éclairer son visage.
Quelle soirée (et quelle nuit). Evidement,t il allait falloir faire un rapport sur ses activité dans la boite... ca risquait d'être... maigrichon.

Elle passa un long moment à la salle de bain, décida de laisser tomber le tailleur pour un simple jean et un pull a col roulé.
Après avoir expédié son café elle marcha vers vers le métro en chantonnant. Le sourire n'avait pas quitté son visage elle le garderai jusqu'à être arrivé au commissariat.

Bureau de Bouchra

Précédée d’une odeur de pizza, Bouchra rentra dans son appartement. Apres son départ du central, elle s’était réfugiée dans les boutiques du centre ville avec l’envie de dépenser au plus vite ce qui serait sans doute son unique paye de flic.
Et ensuite elle s’était abrutie dans la salle de fitness à coté de chez elle. 2 séances de step, plusieurs dizaines de longueurs de piscine et une bonne demi heure de sauna avaient eut raison de sa résistance physique et de son cafard. En tout cas, elle était trop anesthésier pour broyer du noir ce soir, ce qui avait été le but recherché.
Un bon film, une pizza, un canapé et son chat sur les genoux… rien de plus. Apres avoir fait le tour des chaines elle se décida pour un DVD. D’humeur intellectuelle, elle choisit « Ghost of mars » , et s’installa confortablement. Pam Greer venait à peine d’être décapité lorsque son téléphone sonna.

- flute !! Pas moyen d’être tranquille maugréa t’elle avant de décrocher. Oui allo ?

- Salut Boubouch ! Alors on appelle plus les copines ?

Helen : immédiatement, un sourire se dessina sur le visage de la jeune fille. Helen Duvall était sa meilleure amie. Elle s’était connue à la fac de droit en première année, et avaient sympathisé immédiatement. A la différence de beaucoup, elle s’était moquée de ses origines iraniennes. « Vu comment tu t’habilles, faudrait être débile pour te prendre pour une intégriste ». Enjouée et extravertie Helen connaissait Seattle comme sa poche. Les deux amies ne s’étaient pas perdues de vue quand Bouchra avait choisis de ne pas faire une école d’avocat. Au contraire même. Elle se retrouvait presque tout les vendredi soirs pour manger chez Paco et ensuite soit un ciné, soit un bar, soit, plus rarement une boite.
C’est elle également qui l’avait ramassé à la petite cuillère quand Jack l’avait largué, trois ans plus tôt. Et la réciproque avait été vraie plus récemment.
Ce qui fait qu’après son sourire et quelques platitudes, Bouchra lui raconta tout. La première enquête chez les latinos, la soirée au club et la rencontre avec Michael, la nuit, la journée épouvantable entre la culpabilité de Marcia et la détresse de son supérieur et finalement l’interrogatoire et sa démission.
Un silence accueillit la fin de sa confession, puis Helen repris.

- Et ben, tu n’as pas chaumée. Tu te souviens que je t’avais dit que ce n’était pas une bonne idée la police hein ?

Oh oui, Bouchra s’en souvenait. Elle n’avait d’ailleurs pas bien pris cette remarque à l’époque, et son amie avait du payer un grand nombre de verre pour la dérider.

- Je suppose… que tu avais raison, commença Bouchra du bout des lèvres.

- Peut être en effet. Mais depuis l’été dernier et ce qui s’est passé à Miami, tu voulais être flic. Pas consciemment, mais tu as fais ce qu’il fallait pour être reçue. Alors maintenant que tu y es, tu vas me faire le plaisir de t’accrocher. On sait très bien que tu n’y resteras pas et que c’est un tremplin vers autre chose. Mais essaye de tenir plus d’une semaine quand même ! Sinon tu le regretteras toute ta vie.

Surprise de cette tirade, Bouchra resta un moment sans rien dire puis lança quelques platitudes avant de raccrocher.
Allongée sur son canapé, le film oublié, elle contemplait son plafond en se demandant ce qu’elle allait faire le lendemain matin.

A force de contempler son plafond, Bouchra avait finie par s'endormir. Le film tournait en boucle et en était presque à la fin de la deuxième diffusion lorsque les coups la réveillèrent en sursaut.

Au radar, elle se dirigea vers la porte en se demandant bien qui pouvait bien venir la déranger à cette heure. La voisine sans doute... Ou Helen avec suffisamment de bouteilles pour tenir un siège. Oui, probable.

Sans plus réfléchir elle ouvrit la porte et son cœur manqua un battement, puis un second.

- Qu'est ce que tu...

Elle se retint juste à temps, ce n'était sans doute pas la chose la plus sympa à lui balancer en guise d'introduction. Elle ne savait pas ce qu'il espérait d'elle (et inversement d'ailleurs). Mais à son regard, il paraissait aussi perdue qu'elle. Elle décrocha la chaine qui maintenant la porte et s'effaça pour le laisse rentrer.

- Je suis contente de te voir... libre.

Les pensées tourbillonnaient dans sa tête. Que devait elle faire ? Parler évidement, mettre les choses à plat, lui dire que c'était impossible entre eux, que cela allait les détruire. Alors pourquoi avait elle tellement envie de ses lèvres et de ses mains sur elle ?

Blaoum ! Son cœur loupa à nouveau un ou deux battements, la tête commençait à lui tourner.
Il était désolé : mais désolé de quoi ? d'être un repris de justice ? de s'être fait arrêter en sortant de chez elle ? Ou simplement de lui avoir retourné la tête ?

Pour cacher son trouble elle passa derrière le bar qui séparait la mini cuisine du salon. Elle sortit du frigo de la menthe et la plaça dans deux verre. Un citron vert et du sucre plus tard, elle pilait doucement le mélangea puis y ajouta de l'eau gazeuse, des glaçons et du rhum Baccardi (hrp : à consommer avec modération).

- J'ai appris à faire ça à Miami, dans le quartier cubain ou j'ai grandis. Je bossai dans un bar, 3 soirs par semaine, pour me payer le lycée.

Elle lui tendit le verre en souriant doucement. Ce qui n'était pas forcement une bonne idée, le tremblement de ses mains n'en était que plus visible.

Un frisson parcouru le dos de la jeune fille quand il lui prit la main. Elle aurait du la retirer, lui dire de partir... Évidement elle n'en fit rien et le regarda un long moment, essayant de refréner son envie de lui sauter dessus.

- J'ai tout plaqué, Mike, murmura t-elle. Juste après ton interrogatoire. J'ai rendue ma plaque et mon arme. Ce n'est encore que provisoire, mais je ne crois pas être faite pour ce boulot.

Décidément le rhum dans un estomac vide ne faisait pas bon ménage. Elle n'avait pas prévue de lui balancer ça tout de go... elle n'avait rien prévue de toute façon.

Elle fit le tour du bar et se rapprocha de lui. Ne pas se jeter sur lui lui demanda un effort violent.

- Je crève de trouille. Je ne sais plus quoi faire de ma vie, et tu me fais complètement perdre les pédales. J'aurai jamais du te laisser entrer, mais j'ai aucune envie que tu partes. Je devrais sans doute t'arrêter, mais j'ai juste envie de t'embrasser !

C'était sorti d'un coup, sans qu'elle puisse s'en empêcher. Elle se sentait un peu ridicule, évidement, mais la chaleur conjuguée du rhum et des yeux de Michael l'hypnotisaient.

Le verre qu'elle tenait finit au sol et roula sous la table, ce qui intéressa prodigieusement Caton.

Bouchra s'abandonna dans les bras qui la tenait, oubliant le reste, la journée, l'univers.

Il restèrent un moment ainsi avant de basculer au sol. Il lui restait suffisamment d'énergie pour un moment de plaisir. Une partie de son cerveau se demanda comment il pouvait la trouver sexy avec son jogging usé jusqu'à la corde et son vieux Tchirt d'intérieur. De toute façon elle ne les garda pas bien longtemps et son cerveau se mit sur OFF pendant un moment.

Un assez long moment en fait.
Jusqu'à être interrompu par un bruit qui leur fit relever la tête. Le chat miaulait pathétiquement en essayant de marcher. Saoul d'avoir lapé le verre de Bouchra il n'arrivait pas à marcher.
La jeune fille étouffa un rire, bécota son amant, et se leva pour prendre l'animal dans ses bras et aller le poser sur le canapé, avec une serviette, au cas ou.

- Désolé. cet animal est une vrai catastrophe !!

Quand il prononça cette dernière phrase, elle le détesta. Elle avait des idées bien arrêté sur la suite des évènement et qu'il choisissent ce moment pour la ramener sur terre lui fit l'effet d'une douche froide.

- Tu veux dire quoi exactement ? Celui que je croyais ce matin ? Ou le type que j'ai interrogé cet apres midi ?

Elle regretta ses paroles et son ton hargneux immédiatement. Elle était injuste. Elle non plus n'était pas innocente dans ce jeu de dupes.
Elle se rapprocha et s'installa contre lui, sur la moquette.

- Je sais que tu es un ancien militaire, que tu as vu le feu, et que tu as, depuis, des fréquentation assez peu recommandable. Il y a autre chose que je devrai savoir ?

Bouchra poussa un petit soupir. Pourquoi tous ses interlocuteurs du jour devaient ils être aussi fermé qu'une huitre ?

- Ecoute, beau gosse, si tu veux qu'on se fasse un minimum confiance, il va falloir qu'on soit franc l'un envers l'autre. Qu'on arrête les demi vérité et les phrases énigmatiques.

Elle lui caressa gentiment le visage en souriant. Derrière eux, le chat émis un nouveau miaulement piteux... autant pour le romantisme.

- Je l'ai plus facile que toi, j'en suis consciente. Mais je dois savoir ce qu'on te reproche, ce que tu as fait, tu comprends ? Et je répondrai à toutes tes questions en retour, ou avant comme tu veux.