[SPD] Bureau du Capitaine

J'avais à peine fini ma phrase que mon téléphone retentit.

"- Excusez-moi ... Connor.
- *******
- Patterson... hum écoutez là je suis en plein ... entretien alors vous avez le choix ou vous attendez patiemment ou vous me bippez quand vous voulez, c'est compris."

Je n'attendais pas sa réponse et raccrochai.

"- Où en étions-nous ?"

Je lui laissai le temps de répondre pendant que je sortai le dossier de Patterson.

John était toujours debout, la capitaine ne l'avait pas invité à s'asseoir et cela aurait été impoli de s'asseoir de sa propre initiative.

Il répondit alors aux questions de la capitaine.

*Apparement le capitaine O'Brian a plutôt chargé mon dossier. J'aurais du demander à le voir avant qu'il n'envoie mon dossier à Seattle*

_Concernant mon départ du NYPD,c'est temporaire. Le temps que cet imbécile de d'Adam Ticker se calme...
C'est l'avocat de la famille de l'homme que j'avais abattu.
Il est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre uniquement parce que l'on a trouvé cinq balles dans le corps du suspect.
Toute sa théorie repose sur cela et ses amitiés politiques...
Mais bon, le reste du dossier montre bien qu'il n'y avait pas d'autre solution pour sauver la vie de mon collègue.
Le médecin légiste avait d'ailleurs noté dans son rapport que si deux de mes balles étaient passées 5 mm plus bas, le suspect serait encore vivant.
Enfin, je règlerais cela avec cet idiot de Tycker au tribunal à New York..., le procès est prévu pour dans un mois.

Sinon, vous m'avez posé une autre question, il me semble, pourquoi passer d'avocat à inspecteur ?
Je ne sais pas si vous en avez conscience,... peu de policiers en ont conscience... mais le métier d'avocat et d'inspecteur sont très proches. Il s'agit dans les deux cas de métiers où l'on doit mener une enquète, respecter des procédures, monter un dossier, essayer de trouver une vérité...
Le seul problème est que l'avocat doit parfois faire relacher des criminels dangeureux... parce que c'est son métier et qu'il ne peut pas trahir la confiance de son client...c'est cela qui m'a déplu...je pensais que la police ferait toujours bien son travail de manière à m'empécher de faire relacher des criminels, mais ce n'est pas le cas !
Pour y remédier, j'ai décidé d'entrer dans la police, pour essayer d'éviter que cela ne puisse se produire."

*....oula la capitaine semble sur les nerfs....faut dire qu"elle doit avoir pas mal de boulot ici....mais quand même....me raccrocher au nez....elle doit être sur une affaire de la plus haute importance....oui c'est sûrement ça...Je vais attendre...*

Je restai à proximité du bureau et regardai tous ces inspecteurs en plein travail, certains à leur bureau d'autres en groupe discutant. Certains même n'étaient pas encore arrivés.

* ...peut être sont il sur le terrain...vivement que je fasse mes preuves pour pouvoir effectuer des missions sur le terrain également...cela devrai aller vite si il y a beaucoup de travail comme on me l'a dit...*

J'entendai toujours des bribes de conversations dans le bureau de la capitaine, cela risquai d'être plutôt long mais il fallait absoluement que je la voie ce matin.
Je patientai.

Je comprenais sa position face à la famille de ce Ticker, j'avais été dans cette position plus d'une fois. Je détestai d'ailleurs quand cela se produisait, comme si les criminels ou même leur famille avaient un quelconque droit d'agir de la sorte. Je soupirai quand je repensai à Johnson qui avait pratiquement fait la même chose.
Quand il commença à parler du métier d'avocat je m'attendai à ce qu'il en fasse les louanges mais finalement il avait été plutôt neutre. Il fallait l'admettre je détestai les avocats, je les considérai juste comme de la vermine qui gâchait tous les efforts qu'on fesait pour mettres tous les criminels hors d'état de nuire. Je n'en montrai jamais rien mais je n'en pensais pas moins.
Je pris la parole juste après avoir levé les yeux vers lui pour mieux l'observer.

"- Je vois que vous semblez motivé. Je voudrais quand même vous prévenir qu'il arrive même à la Police de ne pas pouvoir enfermer ce qui doivent l'être, c'est juste dans l'ordre des choses. Je sais que vous avez été avocat et donc ce que je vous dis est peut-être inutile mais ne confondez pas justicier et policier."

Je souris puis lui tendis les clés de son vestiaire.

"- Bon je crois qu'on en a terminé, les vestiaires sont au fond de la salle de repos juste à droite en sortant, le code d'entrée est gravé sur le porte-clé, dites à l'homme derrière la porte qu'il peut entrer et euh... bonne chance."

John laissa alors échapper un petit sourire. Il n'avait pas sourit à une seule reprise lors de l'entretien.

*Quoiqu'O Brian ait écrit dans mon dossier, cela n'a visiblement pas joué contre moi. Au moins, je n'irais pas déposer des PV sur les pares brises des véhicules*

Il pris les clefs et lui dit, juste avant de quitter le bureau de la capitaine:
"Merci, j'aurais mes premières affaires dans combien de temps ?"

John avait conservé le vocabulaire de son ancien travail...

"- Merci, j'aurais mes premières affaires dans combien de temps ?
- Ouh alors ça je n'en sais rien du tout, dès qu'on aura une enquête sur les bras. J'ai néanmoins déjà mes propres hommes alors vous devrez d'abord faire vos preuves avant d'entreprendre quoique ce soit."

Mais qu'avaient-ils tous à être si impatient. Après tout moins on avait de boulot, moins il y avait de crimes et plus de temps on pouvait passer avec notre famille... *Roxann, quelle famille ?* Je soupirais et le regardai partir avant de me jeter littéralement sur le téléphone avant que Patterson ne débarque.

"- Allô papa, c'est moi, comment ça s'est passé ?"

Je continuai la conversation en attendant ma prochaine "cible".

Une personne sortie du bureau de la capitaine sans dire un mot ni porter un regard à qui que se soit.

*...aïe...ça se confirme...elle semble méga énervé...nous allons bien voir....*

Je frappai à la porte et attendis qu'elle me dise d'entrer dans son bureau.
Une fois à l'interieur je refermai la porte derrière moi et m'avançai.

"Mon capitaine bonjour. Je suis David Patterson, je vous ai appelé un peu plus tôt dans la matinée..."

J'étais tellement absorbée dans ma conversation avec mon père que je n'ai pas senti tout de suite que c'était Patterson. Ce fut seulement quand il commença à parler que je me rendis compte que je devais lui faire passer son interro- *hum* entretien.

"- Merci papa, je te rappelles."

Je raccrochai et lui faisai signe de s'assoeir. Apparement l'histoire avec Simon s'était mieux terminée que je ne l'espérais ce qui me rassurait. J'avais encore à appeler ce délégué de la Défense... *de mes fesses ouai !*.

"- Bon allons droit au but quelles sont vos ... prédispositions et vos qualités pour exercer ici, à Seattle et qui plus est, travailler avec les meilleurs ?"

"Oui les meilleurs. Votre réputation n’est apparemment plus à faire c’est vrai."

*….hop…j’espère que ça va faire son petit effet….maintenant un petit mot sur ma maman…*

"Et bien pour commencer, je dirai que dans un souci de rapprochement avec ma famille, ma mère notamment qui est souffrante, je postule chez vous. Auparavant, comme vous devez le savoir, j’étais à Portland assistant du médecin légiste en chef et je dois dire que mes supérieurs étaient contents du travail que j’effectuai."

*…pourquoi je viens ici maintenant…*

"Ensuite, j’aspire désormais à prendre un peu plus de responsabilité et à travailler au sein d’une équipe d’enquêteurs. "

*…là ce que je sais faire…*

"Je suis très consciencieux dans mon travail ainsi que très curieux. J’essaye d’être le plus précis possible et perspicace dans mes rapports. Comme tout le monde me répondrez-vous mais j’essaye toujours de mettre une touche personnelle et glisser quelques axes de recherche à l’intention des enquêteurs. N’importe quelles opérations que j’aurai à effectuer seront parfaitement exécutées, dans les règles de l’art, ça peut prendre du temps quelque fois, dans des cas complexes bien sûr mais au final je vous assure que le travail est bien fait !"

*…enfin un petit mot sur elle et sur le departement, ça peut faire son petit effet aussi….*

"Il faut que je vous dise aussi que travailler sous les ordres du capitaine Connor est une de mes ambitions et priorité depuis quelques mois maintenant, depuis que le bruit circule que vous êtes parmi les tous meilleurs de la région avec de très bon résultats."

J'avais écouté son petit discours mais ça ne plaisait pas trop. J'étais peut-être un peu difficile mais je n'aimais pas la tournure que prenait cet entretien.

"- Ecoutez les compliments vous pouvez vous les garder, je sais exactement ce que valent mon département et mes hommes, par contre je ne sais pas ce que vous valez."

Je le regardai et son visage se referma et je sentis son anxiété mais je continuai.

"- Ensuite, je suis navrée pour votre mère mais ça ne me regarde en rien."

Il était de plus en plus nerveux et n'arrêtait pas de se tortiller sur sa chaise.

"- Alors je vais reposer ma question de façon plus compréhensible. Parlez-moi de vous, de ce qui vous as poussé à devenir légiste, de vos méthodes ! Je ne veux pas de banalités, je veux les meilleurs et ça passe aussi par l'originalité !"

C'était sa dernière chance de se rattraper après j'allai l'envoyer à Rigers. Il allait en faire ce qu'il voulait et au bout d'une semaine, il m'implorera de le reprendre.

" Et bien au départ je voulais faire dentiste afin de gagner ma vie rapidement et convenablement. Puis je me suis rendu compte que cela ne suffirai pas à combler mes attentes alors, je me suis dirigé vers la pathologie pour devenir généraliste. Les études sont longues presque dix ans mais en définitive j’aspirai à soigner les gens à les aider. La maladie fait peur Madame ! Surtout lorsque l’issue est incertaine. Ceux qui détiennent le savoir dans ce domaine, médecins en tête suscitent bon nombre de vocations, comme moi par exemple. Seul les docteurs en médecine sont capables de dépister une maladie, d’en reconnaître les symptômes et de proposer un traitement. Eux seuls peuvent expliquer, rassurer. Cela j’étais sûr me plairai !
Mais hélas il a fallu me rendre à l’évidence, il n’existe pas de traitements adéquats pour bons nombres de maladies graves. Je me souviens quand j’étais interne à l’hôpital de Portland de m’être retrouvé impuissant face à de nombreux cas. Comme je vous le disais un peu plus tôt un proche parent est atteint par ce qu’on appelle une maladie incurable… A cette époque cela m’a plongé dans le désarroi…ne pas pouvoir soigner les gens qui souffre alors que j’avais fait de si longues études et appris tant de chose. A ce moment de ma vie je me trouvai en plein doute comme vous pouvez l’imaginer. La seule chose a faire afin de passer ce cap c’était de devenir chercheur mais les études sont longues et le places chères. Et puis j’arrivai à un age ou la volonté de ne plus être dépendant de qui que ce soit, comme mes parents par exemple, prenait le dessus.

C’est alors que l’opportunité de faire une mission dans le central de Portland en tant qu’assistant du médecin légiste s’est présentée à moi par l’intermédiaire de mon père, inspecteur de police. Après un temps d’adaptation j’ai aimé être à ce poste.
Faire parler un corps, expliquer et déterminer la cause du décès, recueillir les informations sur les circonstances probables de la mort. Egalement fournir un rapport pour rendre compte de ses constatations et de ses hypothèses sur la confirmation d'identité, nature des blessures, indices sur l'arme utilisée et sur les circonstances de l'agression, date, heure et lieu du décès. J’ai eu l’occasion également de présenter mon témoignage à l’occasion de procès au barreau de Portland. Cela peut paraître bizarre pour un ex futur généraliste de se retrouver dans une morgue mais pour tout vous dire je continue ainsi à aider les gens, d’une autre manière je le conçois. Nous ne sauvons plus les gens, mais nous leur rendons justice en découvrant comment ils sont arrivés sur la table d’autopsie."

J'avais écouté sa tirade avec toute mon attention. A croire qu'il fallait les pousser à bout pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes. J'étais gênée par le fait qu'il avait été médecin pour la même raison que pour Marshall. *Pouvait-il faire face à tout cela ?* Je me levai et souris.

"- Bien je crois que cette fois je suis satisfaite. Tenez vos clés de vestiaires et n'oubliez pas que le code d'entrée est gravé sur le porte-clés."

Il me remercia et allait partir quand je le stoppai une dernière fois en me plaçant devant lui.

"- Je suppose que votre père a pu vous protéger de ... certains cas mais je dois vous dire qu'ici je ne vous tiendrais pas par la main et vous devrez faire face tout seul. Donc faites attention à vous."

Roxann Connor a écrit:

" Je suppose que votre père a pu vous protéger de ... certains cas mais je dois vous dire qu'ici je ne vous tiendrais pas par la main et vous devrez faire face tout seul. Donc faites attention à vous."

"J’espère bien que je serai traité comme tout le monde ici ! J’ai vu assez de cas pour pouvoir travailler sereinement je vous l’assure !"

"Merci capitaine ! Passez une bonne journée !"

*…ouf ça s’était bien terminé….*

Avant de ressortir je lui lançai :
A au fait, je crois que je me suis trompé de bureau en arrivant. J’ai vu un bureau vide dans le coin des enquêteurs alors que j’imagine que le mien est dans les labos, si vous pouviez jeter un coup d’œil…quand vous aurez le temps bien sûr… !

Je refermai la porte et pris la direction des vestiaires pour prendre possession de mon casier.

J'arrivai à mon bureau juste avant de raccrocher mon portable. Simon n'allait très bien depuis la dernière fois et je commençait à m'inquiéter sérieusment. Si cela continuait comme ça je devrais revenir à San Francisco pour lui parler. Je m'installai dans mon fauteuil et soufflai lourdement. Je mettai un peu de musique pour me détendre. Je regrettai juste qu'ils n'habitent pas plus près. Plus j'y repensai et plus je regrettai d'être partie.

"- Et merde !"

J'ouvris brusquement la porte de mon bureau et voulut aller à la salle d'entraînement mais je tombai littéralement sur Dorsa.

"- Bonjour... qu'est-ce que vous faites là ?"

Je revenais de Montana, ayant passé chez moi, et j'arrivais dans le central, plus precisement, près du bureau du Capitaine. Je fesais quelques respirations de femmes enceintes *ri-di-cule*et me decida à avancer de plus en plus du bureau. J'avais un peu du mal à respirer, surement le fait de savoir que dans quelques minutes je raconterais mon histoire, quelque peu, "invraisemblable ?" (lol) au Capitaine, qui j'en etais presque sure, me prendrait pour une jeune-vieille folle. A dire vrai, j'avais toujours eu ce genre de choses pour des rendez-vous. *Pas l'habitude ma vieille* je souris et fut très surprise du Capitaine qui ouvrit precitemment la porte, elle me tomba dessus et me dit :

"- Bonjour... qu'est-ce que vous faites là ?"

J'essaya de pas trop bafouiller et lui repondit après quelques instants :
"euh... Bonjour... je... euh... *reprends tes esprits, vite, vite !* Je suis Jenny Hebberty. Vous me connaissaez sur le nom de Dorsa, et je viens vous informer mon changement d'identité. Cela peut paraitre bizarre mais c'est bel et bien la realité."

Je sortis mon passeport et le lui montra.
"Je souhaitais que ce soyez vous qui en soyez informée la 1ere dans cette ville."

"Je suis Jenny Hebberty. Vous me connaissaez sur le nom de Dorsa, et je viens vous informer mon changement d'identité. Cela peut paraitre bizarre mais c'est bel et bien la realité."

J'ouvris de grands yeux, ne sachant pas trop quoi dire et la fis entrer dans mno bureau, m'effaçant pour la laisser passer.

"- Asseyez-vous et expliquez moi tout ça calmement."

*Depuis quand on change d'identité comme ça du jour au lendemain ?*

Je m'assis et attenda qu'elle fasse de meme pour entamer :

"J'ai été faire des recherches en Montana, dans ma région d'enfance, ce que je voulais c'etait retrouver de la famille, ce que j'ai reussi a faire, j'ai retrouvé une grand-mere, enfin... elle s'apelle Maria Hebberty, ne sachant aucunement mon passé, je lui ai donc demandé, elle m'a tout expliquer me disant que mon vrai nom n'etait pas Dorsa mais Jenny Hebberty, c'est pour cela qu'elle n'avait pas pu retrouver ma trace depuis que mes parents m'ont abandonné
Enfin... bref... je suis sure à 100% que je fais bien partie de cette famille, nous avons fait des tests, j'ai des preuves, enfin voilà. Croyez-moi, ce n'est pas non plus facil pour moi d'adopter une nouvelle famille, un nouveau nom, et en quelque sorte, une nouvelle vie, c'est meme assez compliqué autant administratif que psychologique. Il est evident qu'en aucun cas cela change quelque chose à mon poste d'inspecteur, rien ne change..."

*Rien ne change.* Si elle le disait c'est que ça devait être plus ou moins vrai.

"- Je... vois..."

J'étais toujours aussi surprise mais après tout c'était sa vie privée et cela ne m'intéressait pas le moins du monde. *A qui te mens-tu ? Tu as toujours voulu protéger tout le monde...*

"- J'espère que ça vous as apporter ce que vous cherchiez en tout cas... et bien bonne chance."

J'allais devoir tirer cette histoire un peu plus au clair quand j'aurai un peu plus de temps *encore un truc à faire * mais pour l'instant je devais juste la surveiller d'un peu plus près et ne pas m'inqiéter...

"merci Capitaine. Je vais pouvoir travailler plus tranquillement dans ma tete, merci de m'avoir ecouter. A la prochaine."
Je lui souris et sortis sans plus attendre. *ca y est ma vieille, t'es toute neuve *

Je la vis partir et voulu enfin appeler ce gars du Pentagone quand mon portable sonna, encore !

"- CONNOR !
- ******
- Quoi un Cap-
- ******
- Il en est hors de question, d'ailleurs je prends l'enquête.
- ******
- Ecoutez elle est sur mon terrain alors je la prends, je le fous des risques !
- ******
- Bien, merci on arrive."

Je raccrochai encore un peu sous le choc. Et bien ces criminels n'ont vraiment pas froid aux yeux. En tout cas le SPD avait une autre enquête sur le feu et elle était plus qu'importante cette fois-ci.

Après mon passage à la salle d'interrogatoire j'avais plusieurs coups de fil à passer mais à mon grand désarroi une nouvelle *sûrement* se trouvait devant mon bureau.

"- Bonjour, vous cherchez quelqu'un ?"

Ce jeu commençait à me taper sur les nerfs surtout quand j'étais sur une enquête si délicate mais je devait bien faire mon boulot. Elle n'eut pas le temps de me répondre que mon portable sonna.

"- Connor
- ******
- Oui biensûr je vais mettre Feist à votre place.
- ****** "

Il y avait des jours où tout allait de travers... et on était un de ces jours. Je composai le numéro de portable de Feist et lui expliquai la nature de son nouveau dossier.

PS : tu peux changer ton avatar, on a déjà cette actrice

"Hum...oui, je cherche le capitaine Connor..."

ok, je le change direct

"- Ne cherchez plus, vous l'avez devant vous. Suivez-moi.

Je la fis entrer dans la pièce et refermai la porte derrière nous. Je lui indiquai la chaise devant mon bureau et m'assis dans mon fauteuil.

"- Bien alors qu'est qui vous a poussé à devenir inspecteur ?"

Je décidai d'être claire et net, j'avais encore plusieurs choses à faire et j'espérai d'elle une réponse adéquate et rapide.

Le lieutenant s'asseya et regarda le capitaine.

"Pouvoir déterminer les raisons qui poussent les hommes à commettre des crimes."