Centre de désintoxication "Desert Rose"

C'est un centre de désintoxication assez efficace près du quartier Harebates.
C'est ici que Simon Connor, le petit frère du Capitaine s'est fait désintoxiqué il y a de cela quelques mois.

Le taxi me déposa non loin du centre, je le remercia puis payai le chauffeur.
Je regardai mes vêtements, j'aurais peut-être dû me changer car la veste "offerte" par l'hôpital n'était pas vraiment appropriée mais au moins mes vêtements n'étaient pas plein de sange. Je vérifiai ke chargeur de mon 9mm, juste au cas où.

"- Mademoiselle, je peux vous aider ?"

Une femme d'une quarantaine d'années s'était approchée de moi et me regardait.

"- A vrai dire oui, mon frère s'était fait soigner ici et j'aimerai rencontrer la responsable parce que j'ai une patiente qui aurait besoin de vos services.
- Oh vous êtes docteur ?
- Oui psychiatre."

Un petit mensonge ne tuerait personne.

"- Oh je vois, suivez moi."

Après avoir longuement discuté avec l'une des infirmières qui m'avait gracieusement permis de visiter l'ex chambre de Simon, je n'avais rien appris de plus que ce que je ne savais déjà.
Je décidais de renter à l'hôtel mais avant il fallait que j'appelle les autres, surtout Lefebvre dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis qu'il avait quitté l'hôpital.
Je sortis mon portable et composai son numéro mais je tombais sur sa messagerie.

"- Lefebvre, ici Connor, où que vous soyez je voudrais que vous me rejoigniez à l'hôtel. J'y serais dans 15 minutes, retrouvons-nous dans le hall."

Rues

John arriva devant un grand bâtiment sur lequel il était inscrit Desert Rose.

Il le regarda.

*C'est donc cela, le Desert Rose !*

Puis il fit le tour du bâtiment à la recherche d'une entrée.

Lefebvre arriva devant une grille de l'autre côté de laquelle on pouvait voir une petite porte de service et un homme qui balayait la cour intérieure. Il s'arrêta en voyant John approcher.

"- Je peux vous aider monsieur ?"

John le regarda.

*Super, je parie que c'est fermé.*

"Oui, je recherche un ami. Simon Connor. Il séjourne ici, depuis un certain temps."

L'homme le regarda pendant quelques secondes sans comprendre puis regarda la lumière encore allumée à travers une des fenêtre du premier étage.

"- Vous savez je ne suis qu'un agent d'entretien mais vous devriez discuter avec Mme Kensigton, vous avez de la chance, le centre est ouvert jusqu'à 09:00 pm les vendredis."

En effet la grande horloge murale indiquait 08:30 pm passées.

John rentra dans le centre à la recherche de cette Mme Kensigton au premier étage.

Il veilla à repérer le maximum de choses sur le configuration des lieux. Il avait une idée derrière la tête et il avait besoin de bien connaître ce centre.

Une femme d'une quarantaine d'années sortit d'une pièce au bout du couloir où se trouvait maintenant Lefebvre. Elle vérouilla la porte et s'apprêtait à descendre quand un homme du même âge l'accosta dans le couloir et ils commencèrent à discuter. Ce fut seulement quand l'homme voulut refermer la porte de son bureau qu'il vit John.

"- Oh bonsoir monsieur, on va bientôt fermer, vous vouliez un renseignement ?"

John répondit :
"Oui, je cherche un ami. Simon Connor. Il est censé être ici."

La femme échangea un regard avec l'homme puis elle sourit à Lefebvre.

"- En effet monsieur je me souviens de ce jeune homme mais il n'est plus soigné ici depuis septembre 2005. Voulez-vous d'autres informations ?"

L'homme était rentré dans son bureau pour resortir avec un dossier entre les mains.

John demanda :
"Ah, il m'avait dit qu'il était ici. Enfin, c'était au mois d'Août. Sa cure s'était bien passée ? Il n'a pas rechuté depuis ?"

Le femme regarda Lefebvre et commençait à s'impatienter. Elle soupira puis rouvrit la porte de son bureau.

"- Je n'ai pas le souvenir qu'il soit revenu ce qui peut vouloir dire qu'il n'a pas rechuté ou bien qu'il a été soigné dans un autre centre que le notre."

Elle entra dans son bureau et invita Lefebvre à faire de même. Elle alluma son ordinateur et pianota dessus pendant quelques secondes puis sourit.

"- Et bien je n'ai pas d'enregistrement au nom de Simon Connor dans une autre base de données que la notre. Il n'est donc soigné dans aucun centre de la ville."

John rentra dans le bureau et intervint juste après la réponse de la femme :
"Ok, cela me rassure. Qui était son médecin lorsqu'il était ici ? Il avait des amis ? Je demande cela parce qu'il n'est pas chez lui."

L'homme était rentré à la suite de Lefebvre et déposa les dossiers qu'il tenait dans les mains sur le bureau de la femme. Il se mit ensuite à l'écart près de la porte, semblant attendre la femme.

"- Euuh je vérifie attendez une seconde."

La femme pianota encore sur son ordinateur et lança un autre regard à l'homme.
Lefebvre put l'entendre bouger puis il sentit une violente douleur dans le cou. On venait de lui enfoncer une seringue dans la chair. Sa tête se mit rapidement à tourner et avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit il se retrouva à genoux.

"- Qu'est-ce que c'était ?
- Valium, double dose, il va dormir pendant quelques heures.
- Parfait et maintenant..."

Lefebvre n'entendit pas la suite car il avait fini par s'effondrer et s'endormir.

John se réveilla.

*Où suis je ? Bon au moins, je sais qu'ils ne sont pas clairs, dans ce centre...*

Il se trouvait dans une petite chambre d'environ 9m², les murs étaient recouverts papier peint blanc, le sol était carrelé et blanc lui aussi et il n'y avait aucune fenêtre.
Un faible lumière bleuâtre venait du plafonnier et la porte, verrouillée évidemment, donnait sur un couloir sombre.
Dans la chambre elle-même il y avait un lit, une petite armoire, un bureau et une chaise, le strict minimum.

John se releva.

*Vraiment bizarre, cette histoire. Bon, il va falloir que je sorte d'ici.*

Il vérifia s'il avait encore ses affaires, puis il se mit à fouiller l'armoire. Il examina ensuite le lit, afin de voir s'il était en fer ou en bois, et fit la même chose avec le bureau et la chaise.

John était en train de tout fouiller mais il ne trouvait rien qui puisse l'aider à s'échapper d'ici. La chaise et la table ainsi que le lit étaient en bois et il n'y avait rien dans l'armoire, ni dessus.
Il eut à peine fini son inspection qu'un homme, celui de tout à l'heure d'après ce que Lefebvre pouvait en voir par la petite lucarne, vint lui parler à travers la porte.

"- Alors alors on est réveillé ? J'espère que vous avez fait de beaux rêves et que vous ne trouvez pas votre chambre trop spartiate... parce-que ce vous allez rester cette nuit et demain on va parler à votre boss."

John répondit :
"C'est vous le service de chambre ? J'ai commandé un homard et du champagne, il y déjà une heure ! Cela arrive ?"

Puis John regarda le matelas plus attentivement.

"- Vous ne devriez pas plaisanter..."

L'homme s'étant assuré que son prisonnier était "en sécurité", il repartit laissant Lefebvre seul. Ce dernier regardait le matelas du tissu, du rembourage.

[HRP : euh non sérieux : tu veux trouver quoi sur/dans/sous le matelas ? What the fuck ?!?

]

John commença à ouvrir le matelas, afin de voir comment il était fait. Mais il veilla à ne pas trop l'abimer.

Puis il regarda par l'ouverture sur la porte afin de voir s'il y avait une vitre pour l'empécher d'agiter sa main dans le couloir.

*Bon, j'ai suffisament de bois, pour faire ce que j'ai à faire, j'ai des draps, il n'y plus que quelques points à vérifier*

[HRP: Tu verra bien. Razz

]

La lucarne possède effectivement une vitre assez épaisse.
Lefebvre n'entend plus de bruit dans le couloir, on peut donc en conclure que ses ravisseurs sont ou dans d'autres pièces ou ils ont quittés le centre.

[Je ne vois toujours pas Razz

mais de toute façon j'en ai décidé autrement Twisted Evil

]
PJ : Plan

John regarda la vitre. Il était un peu agacé.
*Bon, cela me fera perdre un peu de temps, mais bon.*

John regarda dans le couloir,afin de voir quels étaient les matériaux qui avaient été utilisés pour la construction. Vu leur passion pour les meubles en bois, il devait aussi y avoir beaucoup de bois dans le couloir.

Après il regarderait d'où venait l'air qui alimentait les chambres. Il devait y avoir un petit tuyau qui donnait sur l'extérieur afin de permettre à l'air de circuler.

[HRP: Toujours pas ? Wink

]

En regardant bien la chambre John finit par voir un petit conduit d'aération de la taille de la main avec des tuyaux à l'intérieur.
Soudain il entendit des pas dans le couloir et un sifflement... oui on aurait dit un homme qui fredonnait une chanson en siflottant. Peut-être était-ce l'agent d'entretien.