Appartement de Gaz Wilson

"- Pas mal en effet, mieux que le canapé en tout cas..."

Je le regardais dans les yeux, autant essayer tout de suite. Au fur et à mesure que j'essayais de le percer, mon sourire s'agrandissait. *Intéressant.*

"- Pour ce qui de manger, ça ne vous gêne pas si je commande une pizza ?" dis-je avec un grand sourire, avant de composer le numéro de la pizzeria la plus proche.

Je soupirais en raccrochant. C'était sûr, ça allait être sympathique : quand le livreur arriverait, il repartirait en courant.

"- Au fait... on a toute la nuit devant nous ..."

"hé, oui toute la nuit..."

* et le meilleur est passé... *

nous discutâmes un peu de tout et de rien en attendant le livreur de pizza, sans doute pour qu'il ne coupe pas une conversation passionante. je me levais, et pris mon arme de service

"j'adore faire ça !"

toc toc toc

"heu ya quelqu'un ? c'est Rapid'za, c'est bien ici la pizza 3 fromages ?"

j'ouvris la porte brusquement braquant le flingue devant son visage. Il faillit lacher la pizza de peur, et lacha un petit cris efféminé.

"hum scusez, moi. Le quartier est pas... je lui donner 2 billets de vingts avant de le laisser partir en courant. Je ramenais la pizza dans la chambre.

"hé voila, madame est servie."

"- Génial !!"

Je pris le premier morceau et l'avalai en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.

"- Ne me regardez pas comme ça ! J'en ai même oublié quand j'ai mangé ..."

Je mordais dans le deuxième morceau et en déglutissant repensai à ce qui me trottai dans la tête depuis mon coma et qui commençait sérieusement à m'emmerder. Je finis ce morceau, m'approchais lentement de lui et l'embrassais en m'accrochant à son cou. *J'étais rassasiée mais j'avais envie de lui, paradoxal non.*

"hé voila, une de plus qui est accro ! et ho, file moi la pizza au lieu de m'embrasser ! moi aussi j'ai faim."

elle bavait devant moi comme une jeune pucelle en chaleur. "Bon t'en veut encore ou quoi ?"

On se connaissait pas depuis plus de deux jours, et elle m'avait déjà virer, puis baiser... sans parler de ses multiples conquête au centrale. Au moins elle ne s'attacherait pas. Rien de pire qu'une femme qui vous colle au basque, mais pour ce soir...

*Ooh, I want you, I don't know if I need you but ooh, I'd die to find out* Hum d'ou est-ce qu'elles venaient ces paroles déjà ?
On s'embrassait sans arriver au lit et j'allais l'y entraîner quand je fus prise de nausées. *Merde pas maintenant* J'essayais de passer outre mais rien n'y faisait. *La prochaine fois je prend une pizza sans fromage* Je le laissais en plan et me précipitai vers la douche. Mon corps n'avais pas supporté. D'un côté je comprenais, je l'avais bien malmené depuis deux jours. Je finis par faire couler l'eau sur moi, au moins ça me calmerait. Sous la douche, chez Wilson, trempée jusqu'au os. Définitivement dans la 4e dimension...

Elle était partit au moment le plus interressant. Visiblement malade.

*j'espère qu'est va pas gerber, bonjour l'odeur !*

je décidais de prendre un repos bien mérité. Je m'allongeais sur mon lit, drapé dans ma couette, prêt à m'endormir.

Je soupirais sous la douche et fermais l'eau glacée. Au moins je n'avais plus du tout envie de vomir. Je laissais tomber mes vêtements trempés dans la salon et je me dirigeais vers la chambre pour prendre une autre chemise de Wilson. Puis sans un mot je m'allongeai sous la couette.

"- Il est hors de question que je dorme dans le canapé..."

Il me devait bien ça et puis de toute façon il ne broncherait pas. Arg la douche m'avait glacée et maintenant je frissonais.

"- Merde je me les gêle, vous n'auriez pas une autre couv-
- Fais chier."

Il finit par m'attirer à lui et colla son corps contre le mien. *Ah wé, ça marche aussi.* Enfin exténuée, je sombrais dans le sommeil...

Je me réveillais, elle était encore dans mes bras. je regardais l'heure sur mon radio reveil. 5h00. Je me retirais du lit, tout doucement pour ne pas la reveiller. L'appel du café devenant insoutenable, après être aller pissé, je préparer un café bien fort pour tenir toute la journée. Enfin, j'avais pu dormir. Un café noir, une clope, et une petite omelette, rien de mieux pour commencer la journée, avec un repas parfaitement équilibré. La journée s'annonçaient bien...

*bon j'espère que je vais tomber sur un meurtre, pasque les sauvetage, c'est un peu foireux.*

Un rayon de soleil s'infiltra dans la chambre se posant sur mon visage. Je grognais et me retournais. Puis au bout de quelques minutes et n'ayant pas réussi à me rendormir, je sentis l'odeur du café ce qui acheva de me réveiller. Je me tirais péniblement du lit et frissonais. L'air matinal était encore frais et la seule chemise que j'avais sur le dos ne me tenais pas chaud bien qu'elle m'arrivait presque jusqu'au genoux. Je suivis l'odeur jusqu'au salon où je vis mes vêtements gisant à terre et quelques bouteilles de divers alcohol. *Elle était sympa la fête hier soir.* D'ailleurs la migraine carabinée que j'avais me le rappelais. *Viiiite un café.* Je rentrais dans la cuisine et mappuyai contre un meuble.

"- Bonjour... dites vous en n'auriez pas fait pour moi du café ? dis-je en baillant.

"non, j'en ai pas fait pour vous, mais il en reste dans la cafetière. Servez vous."

Je vidais justement mon café, et écrasé ma clope.

"alors bien dormis ?"

J'allumais le poste radio pour écouter les informations.

"j'espère que j'aurais droit à une enquête interressante aujourd'hui ! Je vais travailler avec qui cette fois ?"

Je me servis donc le breuvage miraculeux et retournai à mon meuble. En sirotant mon café, je lui répondis.

"- En faisant abstraction de ma gueule de bois, votre lit n'est pas si mal..." dis-je réprimant un autre baillement.

"- j'espère que j'aurais droit à une enquête interressante aujourd'hui ! Je vais travailler avec qui cette fois ?
- Je préfèrerais que ça soit une journée tranquille mais je suppose qu'à Seattle rien ne l'est vraiment..."

Si jamais il devait y avoir une urgence, je savais déjà avec qui Wilson pourrait travailler. Ce n'était peut-être pas une bonne solution pour la personne en question mais j'avais besoin d'infos sur Wilson et avec son aide j'arrivais peut-être à le cerner. Je soupirais en regardant l'heure, je devrais passer chez moi...

"bon, je voudrais pas paraitre ingrat, mais va falloir allez bosser. Pas la peine de fermer la porte derrière vous. De toute façon, elle ferme pas. On se retrouve au post connor."

*let's rock baby !*

j'enfilais ma veste, et partis à pied en direction du central. Rien de tel que l'air frais matinal d'une grande ville pour vous mettre d'aplomb pour une bonne journée de bouleau !

Je soupirais et me rhabillais en vitesse. *Ah merde* Il y avait un message sur ma messagerie.

"Allo Roxann ? Ici Matthew.. vous ne donnez pas beaucoup de nouvelles et cela commence à m'inquiéter. J'espère qu'il n'y a pas d'autres effets du poison qui se font encore sentir...
Rappelez moi sous peu . Je vous atend au central dès demain à la première heure, il y a des rumeurs qui courent que votre patron risquerait de venir faire une petite visite après ce qu'il s'est passé..."

*Tant pis pour la journée tranquille...* Je descendis les quelques marches qui me conduisirent dehors et grimpai dans ma voiture.

"Il y a des jours comme ça..."

La fille qui se réhabiller devant moi, Je en savais même pas son nom, me regardait avec un drôle d'air. Je lui tendit 5 billets de vingts dollars et un mouchoir pour essuyer sa bouche...
Elle partit en soufflant un merci.

* Quelle journée de merde... Quand les vieux amis vous rendent visite... *

"les vieux amis", des mecs louches avec qui j'avais contracté quelques dettes, que ej n'avais pas rembourser, bien sur. Je pourrais pas dire ça à Connor. Paradoxale pour un flic, de nourrir les poissons avec de la chair humaine. J'avais désormais une belle balafre sur la joue, très stylé...Je me décidé à aller au cinéma, je devrais plus avoir de problem aujourd'hui...

le fil avait été bon, et j'avais fais de beau rêve. Un coup de fil me réveilla. Mon banquier, je reconnaissais facilement le cri des vautours...

"********"

"je croyais que c'était payé !"

"*********"

"Ok, 7h, j'y serais."

Je raccrochais et me préparer rapidement pour aller à la banque.

Sujet: Re: Appartement de Gaz Wilson Ven 2 Sep 2005 - 19:38

*Another one bites the dust*

j'otais l'oreiller que j'avais dans la bouche. Décidément les réveils étaient de plus en plus étrange... ça fesait un bout de temps que j'avais pas bosser, je devais prendre à 7h comme tous les jours, mais après tout, pour mon dernier jour de convalescence, Connor passeré l'éponge.

*de toute façon avec les heures sup que je fait...*

il fit 60 pompes pour se réveiller, son épaule lui fesait plus mal, c'était déjà ça. après avoir avaler un grand bol de café et une douche froide, il partit rapidement en direction du SPD

Nombre de messages : 96 Date d'inscription : 23/12/2005

Alexandre arrêta sa voiture aux abords de l'immeuble miteux en vérifiant l'adresse sur son pad... Pas mieux pour une pauvre flicaille avec son salaire de misère. Il fronça les sourcils, ce gars devait aimer son boulot, un peu trop pour quelqu'un qui braque les bars, sans doute un amateur de l'abus de pouvoir. Il observa encore un instant les lieux, puis les alentours et redémarra sa voiture. Il s'éloigna alors du quartier repassant les images du lieu dans sa tête en observant le bitume de Seattle qui défilait sous ses roues.

home sweet home. Comme on dit... Les marches ne purent m'empêcher de rejoindre mon appart. La porte, toujours défoncé me laissa amicalement passer. Un jour, je mettrais un verrou. Rien à glander de la journée. Je pris une douche rapide, puis enfila des fringues propres, ou du moins, des fringues qui puaient pas. Un petit café, un bol de céréale, et direction le central. j'avais des excuses à faire. ça risque d'être dur. Je vais passer chez le fleuriste...

Et voila. Je revérifiais une fois de plus le contenu de mon sac. De quoi tenir 5 jours plus quelques extras. Quelques fringues de rechange, une floppée de calbar, nécessaire de toilette, se limitant à une brosse à dent, les autres amene toujours ce qu'il faut de toute façon, une bouteille de cognac, mon mp3, 3 couteaux bien aiguisés, quelques dollars, une boîte de capote, un jeu de carte et bien sûr, mon tec-10 qui devrait passer la douanes comme une lettre à la poste. Je suis parait Connor. Je me fais une série de pompe, une série d'abdo, j'appele une copine pour me délester les bourses avant le voyage et après je suis paré...

Sujet: Re: Appartement de Gaz Wilson Jeu 29 Nov 2007 - 16:53

Le bon vieux Wilson souleva le rideau de fer qui fermait l'entrée de son entrepôt. Le grincement strident était particulièrement désagréable. Au moins, il avait le mérite de servir de sonette d'alarme puisque les autres entrées étaient condamnées.

Il entendit des bruits de mouvement. Sans doute des clodos. Personne en bas. Il monta l'escalier de fer sans se presser pour arriver à sa bonne vieille entrée. La porte était toujours aussi dégueulasse et sans verrou. Il poussa le morceau de bois. Une odeur d'alcool, de cigarette et d'urine qui n'était pas la sienne s'engouffra dans ses naseaux.

"Pouah ! ça shlingue sevère ici"

Il tourna la tête. Deux clochards se réchauffaient autour d'un brasero plantait en plein milieu de son salon. Wilson était énervé tout à coup...

"Mais putain ! Vous vous croyez chez vous ou quoi ? Vous allez dégager d'ici et fissa !

Sans attendre de réponse, il chopa le premier par le col crasseux de sa veste et le tira jusqu'à la porte avant de le pousser brutalement sur son palier. Il regarda le second.

"Maintenant tu dégages avant que je vous bottes le cul façon jackie chan !"

Bien que Wilson était de nature bordélique, il faisait preuve d'une certaine maniaquerie. Le bordel ne le génait pas tant que c'était son bordel. Et la, ce n'était pas du tout le cas.
Après s'être assuré de la bonne évacuation forcée des clodos, il se saisit d'un bac en plastique où il ramassa les plus gros et encobmrant déchets, de la canette de bière, en passant par le papier de sandwich ou encore les gros morceaux de bois brulé. Il en profita pour dégager quelques vielleries.
Une heure après, l'appart' pué toujours autant mais était déjà un peu plus spacieux.
Il fouilla son appart de fond en comble pour mettre la main sur un billet de 10$ coincé dans la poche d'un vieux futal. Il l'empocha et partit directement pour le Buck. Il valait mieux qu'il soit présent au rendez vous et il n'y avait pas d'horaire fixe.

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