Appartement de Gaz Wilson

Ses paroles m'importaient peu, je voyait dans ce regard qu'elle avait peur de moi....

profiler? certainement pas, en tout cas elle ne l'etait certainement pas dans ce domaine.

Accepter la situation, je pouvait faire,
accepter les reproche malgres la situation je pouvais aussi,
mais accepter qu'on ai peur de moi, je ne pouvait pas.

Je fit alors craquer mon cou, cela allait peut etre encore lui faire peur, vu comme elle etait partie, reculerais t'elle encore? je n'en savais rien, et je m'en fichais.

"Wilson, désolé pour le derangement, ça n'arrivera plus"

Sans rien dire, ni savoir si je reviendrai au post, je pris la porte, decidé a ne me faire arreter par personne cette fois, si on voulais me donner une image de violent, alors je donnerais raison, meme si cela me donnait envie de vomir rien qu'a cette idée...

Je soupirais et me rasseyais sur le canapé de Wilson.

"- Dites vous n'auriez pas encore votre whisky ?"

Qu'on en finisse avec cette journée de merde.

"sacré caractère."

je lui lançais la bouteille. Pas besoin de verre dans ces situations.

"bon, ya pas à dire, vous êtes meilleur quand vous êtes sur la brêche. Au moins les choses sont claires. J'espère qui va pas nou refaire le coup d el'empoisonnement, héhé."

Je m'asseyais à côté d'elle.

"alors au fait, qu'est-ce que vous pensez de mon chez moi... Sympa, hein ?"

Je n'avais vraiment pas la tête à rire et je pris la bouteille qu'il me tendait pour oublier. Je devais avoir fière allure, un capitaine qui se saoule. *Ils font chier.* Cette fois-ci rien ne m'arrêtera de toute façon, la journée se terminait et si on comptait bien je n'avais pas dormi depuis presque 36 heures. J'avalai quelques gorgées du liquide plus que douteux et répondit à sa question.

"- Sympathique en effet, au moins vous n'avez pas de problème pour sortir les poubelles."

Et je buvais un coup. La bouteille se vidait à vue d'oeil mais d'après mon expérience il m'en fallait plus, plus pour oublier, plus pour me saouler...

* Oula, c'est une avaleuse, enfin une buveuse ! *

"bon je suppose que ça vous suffit pas. Va falloir taper dans ma reserve personel !"

Je sortais de sous un tas de déchet, une bouteille de cognac.

"quinze ans d'âge ! je la gardais pour mon mariage, mais comme il semble pas prêt à venir. "

Je débouchais la bouteille puis lui tendis

"c'est du propre capitaine !"

"- Vous savez quoi Wilson ? Je n'en ai plus rien à foutre et la prochaine fois que vous voulez me sauver la vie... abstenez-vous, ça m'évitera d'autres problèmes..."

Tandis que je débouchai l'autre bouteille j'essaiyai de me souvenir à quand remontai ma dernière gueule de bois résultant d'une journée de merde. En fait ça remontai à deux semaines... Je soupirais.

"- Désolée de vider votre réserve... je vous la repaierais."

Vue la qualité de l'alcool, ça ne devait pas valoir grand chose. Je n'aimais pas boire en silence alors autant discuter.

"- Elle vient d'où votre cicatrice ?"

"c'est ça parlons de moi ! Celle de ma main ou celle du torse ? "

elle pointa du menton celle du torse.

"ok, je vais vous raconter celle du torse. Alors je me battais contre un maitre d'armes japonais, qui tenta de me vider de mon sang à coup de katana."

je voyais son air sceptique.

"ok,ok. C'est quand j'avais quinze ans, je participais à des combats de rues, pour mon père et pour moi. On gagner pas mal de fric comme ça. Enfin suffisament pour bien vivre et payé la location du bar. Théoriquement, c'était des combats à mains nues, mais vous savez, dans la rues, les règles change aussi vite que le sens du vent. Alors un mec à sorti son cut pour me taillader la viande. Et il m'a bien coupé, comme vous pouvez le voir, avant que mon père sorte le fusil de chasse. Voila, vous connaissez l'histoire de ma cicatrice."

Enfance difficile, je m'en serais doutée. J'avalais le reste de la 2e bouteille et la posais, vide sur la table. Je m'avachis sur le canapé en enlevant mes chaussures.

"- Je vois..."

J'étais encore lucide. *Et merde !!* Combien il m'en fallait pour ne plus avoir les idées claires ?

"- Vous vous êtes déjà fait tiré dessus je suppose ??"

" heu vous voulez ecrire ma biographie ? J'ai eu pas mal de chance, et pas mal de pote qu'on prit des balles à ma place. J'ai du m'en prendre dans la cervelle je crois, héhéhé "

j'accompagnais mes propos du geste du mec qui à un flingue contre la tempe et qui appuis sur la gachette.

"boum ! splouich ! plus de cervelles, et après il mon accepté au SWAT. Dois y avoir un rapport ! "

"- Rien à faire de votre vie, ni de la mienne d'ailleurs... Je déteste boire en silence c'est tout... Vous avez autre chose ? Ah et au fait il y a un semblant de toilette ici ??"

Je me levais, vacillant un peu. L'alcool commençait à agir, tant mieux. Je regardais Wilson, le dévisageant. *Vous êtes une femme forte. Je crois que je vous aime bien.*

"- Bordel !" jurais-je.

"vous avez qu'à pisser dans la douche, je crois pas que vous aurez envie de vous assoir sur la cuvette... pour la boisson, je vais vous préparer un petit truc..."

une fois partie dans la salle de bain, je sortis 3 bonnes bouteilles de rhum, un paquet d'allumettes, ce qui me rappelait que je n'avais pas fumé depuis 24h... Je sortis mon paquet de clope pour m'allumer une malboro. je déposais mon butin sur une caisse en bois, et je m'assis derrière. J'avais plus à attendre qu'elle revienne...

Après un tour dans les "toilettes" d'un soir, je revins me poser sur le canapé en *AIE* n'évitant toujours pas ce putain de ressort de merde.

"- Vous devriez songer à changer de canapé... Pourquoi vous me foutez pas dehors ??"

Je pouvais très bien me souler dans un bar ou chez moi, quoique chez moi il devait y avoir Sam. Je trouvais la télécomande et allumais la TV comme bruit de fond.

"pourquoi je vous vire pas ? parce que vous êtes saoules, et que si je vous laissez dehors dans cette état, je suis sur que vous iriez faire le trottoir. AU fait mettez MTV, c'est une bonne chaine"

Je començais à flamber le premier verre de rhum, puis le bu cul sec.

"buuurp ! hum, vous voulez jouer à un jeu ? Vous buvez cul sec les rhums flambait que je vous fait, et comme on voit qui tiens le plus lontemps !"

"- Pas de problème pour le jeu, de toute façon, c'est ça ou le bourbon que j'ai chez moi."

Je mettais une chaine où ils passaient du basket au grand désarroi de Wilson et remarquai que l'équipe était complètement nulle. Je me souvenais d'avoir gagné quelques coupes à la fac et ceux-là n'étaient pas près de remporter quoi que ce soit.

"- Le basket n'est vraiment plus ce qu'il était..."

Je pris un des verres que me tendait Wilson et le bu cul sec.

"dis donc, faudrais faire soigner votre alcoolisme ! même moi, je bois pas autant. "

Je jettais un coup d'oeil rapide à la télé. puis tirer une grosse latte sur ma clope, avant de cracher la fumée au visage de Connor.

"vous fumez ? vous êtes du genre à essayer d'arrêter..."

Je pris un verre que j'avalais cul-sec.

"c'est marrant, quand vous êtes bourrés, vous êtes pareille que quand vous l'êtes pas... Ou alors vous êtes toujours bourré !"

Je renfilais un deuxieme verre pour rattraper mon retard, puis je lui tendit son prochain défi.

"- Je ne bois que pour les grandes occasions" dis-je en avalant un autre verre. Et puis non ce qui est bizarre c'est que je ne fume pas, j'ai d'autres... "loisirs".

"- c'est marrant, quand vous êtes bourrés, vous êtes pareille que quand vous l'êtes pas... Ou alors vous êtes toujours bourré !
- C'est parce-que malheureusement je ne suis pas encore saoule... pas totalement en tout cas et c'est ça que je veux..."

Je détournais la tête de lui et faisait semblant de regarder la TV alors que mon regard était complètement vide. J'aurais une gueule de bois carabinée demain mais peu m'importait. Je ne voulais penser qu'à l'instant présent et pouvoir me saouler tranquille.

"- J'espère que votre lit est meilleur que votre canapé..."

"je vois qu'on passe au chose sérieuse ! Mon lit est le meilleur de la côte ouest ! vous en fait pas pour ça ! mais je compte pas dormir hors de mon lit ! c'est compris !"

Je m'assis a coté d'elle, sur le canapé. Puis approchais mon visage du siens, pour l'embrasser. Elle était sans doute un peu plus soule que ce qu'elle voulait laisser paraitre. Après un lng echange buccale, je lui laissais une bouteille entre les mains.

"ça, c'était pour l'hôspital ! j'allais tout de même pas rester sans me venger. "

Je lui arrachais la télecomande des mains, avant de mettre MTV et de vider une demi-bouteille de rhum.

"c'est quoi vos autre loisirs ?"

J'allumai une nouvelle clope en guise d'attente.

Le baiser qu'il m'avait donné ne me faisait plus rien. Je commençais à être saoule si je ne ressentais plus rien. Je décidais d'en rester là si je voulais encore en profiter.

"- C'est quoi vos autres loisirs ?
"- Le basket l'a été..." dis-je les yeux dans le vague, soudain nostalgique.

Ah non pas la nostalgie, ça allait me gâcher mon plaisir. Je repris la télécommande et éteignis la télé puis j'enlevais la cigarette des mains de Wilson et l'écrasai par terre.

"- Autant en profiter..."

Sur ce je l'embrassai langoureusement. Ca m'évitai d'appeler un ami à ma rescousse sentimentale et c'était bien plus drôle comme ça... Espérons qu'il jouerait le jeu... J'en avais juste envie...

entre deux fougeuse étreinte.

"toujours la pour rendre service ! "

je la soulevais, elle continuait à me mordiller la peau et les lèvres. je l'emmenais dans ma chambre avant de la balancer sur le lit et commençais à me déshabiller...

"vous allez pouvoir tester le confort de mon lit, capitaine...."

Je n'écoutais même plus ce qu'il me disait mais l'attirait vers moi de manière à ce qu'il finisse par s'effondrer sur le lit. Là je pouvais enfin prendre le contrôle et je mis à cheval sur lui tout en l'embrassant de plus en plus frénétiquement. Il était en boxer et moi j'avais encore tous mes vêtements mais ça n'allait pas durer.
Je souris pour le première fois de la journée, enfin quelque chose où j'allais prendre du plaisir. Après tout ce n'était que sexuel, enfin je l'espérais.

"- Et surtout évitez de me faire le coup de la panne, dis-je toujours en souriant, je ne suis vraiment pas d'humeur.

"vous inquietez pas, je marche au gaz !"

Je déchirais sa chemise, puis tout s'enchaina, elle se retrouva rapidement nus, à me chevaucher. Je retirais mon boxer laissant place à ma virilité. nos caresses et baisé se mélait au fessé que je lui donné et au griffure et morsure qu'elle se complaisait à faire.

* qu'elle belle ville Seattle... *

On finissait la soirée comme je l'avais voulu : en faisant l'amour. C'était loin d'être prémédité dès le début mais au moins j'étais assez saoule pour tout oublier. Alcool et sexe étaient vraiment les meilleurs remèdes. J'avais vu mieux côté performance mais c'était, je devais l'admettre, agréable, et suffisant pour complètement me déstresser. On finit haletant l'un à côté de l'autre sans rien dire. De toute façon il n'y avait rien à dire. Pûrement sexuel.
Au bout de quelques minutes quand ma respiration se calma, j'ouvris enfin les yeux.

"- Pas mal Wilson." soufflais-je.

"je sais, je suis le meilleur du west side ! et encore j'étais fatigué... mais pour un capitaine de police, je suis agreablement surpris ! Vous êtes une femme expérimenté dans le domaine, ça me change un peu des jeunes."

Je me levais, et passer mes fringues avant d'aller me chercher un oeuf cru à bouffer.

"wé, c'est bon pour la recuperation. Au fait pour votre chemise, vous avez qu'à prendre un de mes T-shirts ou une de mes chemises pour remplacer. "

Je le regardai s'en aller et me dirigeai vers ce qui ressemblait le plus à une étagère. J'enfilai une de ses chemises 10 fois trop grande et mon jean. Je m'assis ensuite sur le lit et m'appuyai contre le mur.

"- Vous avez de l'eau ?!" criais-je de la chambre.

Il fallait bien que je commence à évacuer tout ce alcohol. Curieusement, j'avais un sourire aux lèvres. Au diable tout ce qui s'était passé ou pas pendant ces dernières 48H, j'allais recommencer à zéro.

"- Gaz ! Vous avez laissé tomber une de vos barrières je crois !"

Et ouais, au moins sur ce point j'en étais sûre. Je ne percerais pas tous ses mystères cette nuit mais j'avais avancé.

Je ramenais une bouteille d'eau. Elle semblait un euphorique

"je vois que vous avez le moral ! c'est déjà ça. En plus vous avez pris ma chemise préféré ! elle vous va comme un gant ! Quant à avoir laisser tomber une barrière, à vous de voir, c'est votre job pas le mien. Au fait vous voulez un truc à becter?"

je lui balançais la bouteille d'eau, puis attendis sa réponse, appuyé sur le cadre de la porte, les bras croisé.

"Au fait, pas mal mon lit, hein ? dis-je avec un grand sourire !