[LL] Bureau du Maître Zat

- Mais je n'ai absolument rien fais... L'arme, c'était juste une précaution. L'OPA peuvent penser ce qu'ils veulent mais ce n'était pas eux qui était devant ce terroriste, seul. J'ai voulu faire mon job, mais tout ne s'est pas passer comme je l'avais immaginé. Je m'étais fais à l'idée de le boucler rapidement derrière les barreaux, mais d'après ce que disent les autres inspecteurs au Central : c'est la morgue qu'il a preféré.

Je laisse échapper un petit rire sadique, et laisse appercevoir un sourire satisfait de ce qu'est devenu l'autre imbécile. Pour moi, il a mérité ce qu'il a eu. Mais ce n'est pas une raison pour que moi je paie avec lui !

Je tousse legerement, géné.
- Enfin bon...

J'efface rapidement le sourire dessinait sur mes lèvres et reprend vite mon sérieux.

"On ne peut pas passer outre ce détail malheureusement. Vous êtes coupable de négligeance et je ne pourrais rien y faire. Cela dit, on peux essayer de trouver une faille pour plaider uniquement la négligence et non la complicité d'évasion.

Avez vous été mis au courant de ce qui s'est passé après votre évanouissement ? l'interrogatoire a t'il été enregistré ?"

D'après ce que j'entend, je vais certainement y passer. Aaaargh ! Ca m'eneeerve !!

- Vaguement, je ne sais pas trop ce qui s'est passé. Peut-etre qu'on me la dit mais je ne me souviens pas. J'ai d'énorme problèmes médicaux : tout d'abord je souffre d'amnésie, il m'arrive d'oublier des choses, comme qui je suis, et de troubles de comportements. D'après les medecins, ça serait dû à mes nombreux coma durant mon enfances et des balles d'armes à feu reçu près de la tête... Je me souviens de presque rien, il se pourrait même que j'oublie ce que je viens de vous dire dans quelques minutes...

J'ai tout déballé, je crois...

"J'espère pour vous que c'est inscrit dans votre dossier ce que vous venez de dire car c'est tellement gros qu'on risque de dire que vous mentez.
On pourrais même dema,der ce que vous faites dans la police si vous oubliez tout."

Ah mince ! il marque un point...Vite vite, trouve un truc !
Je commence donc ma phrase de riposte en bégueyant.

- Nan mais euh... Ca ne fais que quelques semaine que ces problèmes de santé sont apparus. Mais bien-sûr, cela ne m'arrive pas toujours, parfois l'amnésie ne m'arrive pas pendant plusieurs jours d'affilés...

Je me gratte le dessus du crâne, tête baissée, reflechissant à ce que je vais ajouter pour ma defense.

- Mais je pourrais appeller mon medecin pour qu'il vous envoit mon dossier medical...C'est juste comme preuve devant le tribunal. Mais le plus génant , ce sont ces troubles de l'humeur...

"Monsieur Gar, ce n'est pas vous qui dirigez votre défense mais moi. Faites moi parvenir au plus tot votre dossier médical pour que j'en tienne compte dans le dossier. Et npus ne sommes pas encore au passage devant le conseil de discipline.

Enfin bref, je vais contacter l'agent s'occupant de votre poursuite. Je vous recontacterais pour qu'on trouve un axe de défense par rapport aux accusation portées."

A la fin de sa phrase, j'ai comme eu une bouffée de chaleur. J'avais envie de me lever de ma chaise et de lui foutre un coup de boule en pleine tête de l'avocat. Mais je me retiens, et fais sursauter legerement ma cuisse sur elle-même, en étant assis. Ca, c'était le stresse...J'avais aussi la trouille, faut pas le cacher. Le procès me fait moins peur que l'argent que je vais verser pour ce jeune avocat. Il doit avoir quoi... trente ans ? Le même age que moi et il touche plus d'argent que je n'en gagne. L'enflure...
Je me lève donc de ma chaise, avec un sourire forcé et serre la main de l'avocat avant de me retourner vers la porte de sortie.

- Ben...Merci Maitre ! Je vous faxerais le dossier le plus vite que je pourrais...A bientot !

Avant de peter un cable et de lui jeter ma chaise en pleine gueule, je cours vers la porte, actionne la poignet et file en vitesse.

Parking du Central

Zat continuait de s'occuper du cas Kesto, quand il reçut un appel du Central du SPD qui lui faisait par d'une arrêstation en masse et que leurs nouveaux protégers réclamaient un avocat.

Un peu de sport ne pourrait que lui dégourdir les jambes.
Il se leva, attrapa une veste et sortit de son bureau pour se rendre au Central. Il avait étudier un peu les plans de la ville, il le trouverait rapidement.

Central, Cellule A.

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