[SPD] Salle de Repos

- Parce-que je vous l'ai promis et parce-que... si on n'avait pas fait la même chose pour moi quand j'en avais besoin je ne serais pas là."

Quand elle en avait besoin...j'avais beau avoir un sacré coup de cafard, je ne voulait rien abandonner, je me l'était promis et je respecterait cet engagement à moi même. Toutefois cette histoire de promesse qu'elle tenait absolument à tenir me fit sourire.

*enfin quelqu'un sur qui on peut compter.*
"Merci alors."

J'avais dis ça presque en étant libéré de mon trouble d'il y avait quelques minutes à peine...c'était bizare mais en sa présence ça me faisait cela. Elle me calmait..

"- Vous voulez quelque chose ?"
"un thé chaud au citron."

J'étais surpris de lui dire ça comme ça. En général je ne laissais pas une femme m'offrir quelque chose. Je lui sourit.

Annia entra à son tour et se dirigea vers la machine a café. Elle prit un petit café et regarda autour d'elle, puis lorsqu'elle l'eût finit elle jeta le gobelet. S'adossant à un mur elle sortit des chargeurs vides et une boite de munitions puis commença à les remplir.

"- un thé chaud au citron.
- Ne me dites pas que vous ne buvez pas de café non plus ? ... Je ne sais même pas s'il y a ça dans le distributeur !"

Je souris et mis une pièce dans la machine. Quelques secondes plus tard un gobelet sortit et le liquide s'y versa.

"- Attention c'est vraiment brûlant ! Ne faites pas comme l'un de vos collègues qui s'est crâmé la main."

Je souris une nouvelle fois et vis rentrer la femme de tout à l'heure. *Elle se balade partout avec son flingue ou quoi ?* Au moment présent ça m'importait peu mais je devrais lui en toucher un mot un jour ou l'autre.

Sans quitter des yeux ses chargeurs elle demanda :

"Excusez mais au fait, qui est légiste ici ?"

- Ne me dites pas que vous ne buvez pas de café non plus ?

Je lui fit un beau sourire sans lui répondre.

"Je ne sais même pas s'il y a ça dans le distributeur !"

Lui rendant son sourire je saisi le gobelet.

"Merci c'est gentil de votre part."

C'est vrai que c'était brûlant mais cela ne me dérangeais pas. Je fit un sourire à Roxann et avala le continu tranquilement comme s'il ne s'était s'agit que d'un verrre d'eau fraiche.

"Quand on pense que c'est chaud on se brûle. le mieux c'est de se dire que c'est du thé glacé."

Son air étonné me fit un peu rire. J'étais vraiment libéré tout à coup et ça me faisait du bien. Tout à coup, le femme qui était au bureau de l'homme avec son pistolet toout à l'heure entra et recommança de jouer avec les balles et les chargeurs. je la regardait faire...toujours cet air de repproche puis je regardait Roxann, étonné qu'elle ne dit rien. C'est vrai que ce n'était pas gênant...mais un accident était toujours possible.

"Excusez mais au fait, qui est légiste ici ?"

Je tournait la tête vers la fille qui avait dit ça. elle n'avait même pas daugné lever la tête pour parler dans les yeux à son interlocuteur...c'était pourtant la mondre des politesses. Je m'approchais d'elle.

"Ressemblons nous à ce point là à rien pour que vous ne daigniez même pas nous regarder ou lever la tête quand vous parlez?"

le ton était un peu agacé, mais pas méchant.

Elle sourit légèrement.

"On prête plus d'importance à une casserolle d'eau bouillante qu'à son enfant car l'un risque de blessé l'autre... Je préfère rester conceentré sur mon boulot, ça évite les cafouillage et ce flingue m'a plus souvent sauver la vie que vous !"

"- Excusez mais au fait, qui est légiste ici ?
- Il y en a plusieurs... pourquoi vous avez ramené un cadavre dans vos valises ?"

Je la regardai curieuse de savoir de ce qu'elle voulait faire d'un légiste.

"- et ce flingue m'a plus souvent sauver la vie que vous !
- Ce n'est pas une raison pour jouer avec, c'est un espace de détente ici, pas la peine de nous stresser. Remettez-le à votre ceinture ou je vous le confisque !"

On aurait dit un gosse qui joue avec son nouveau cadeau de Noël, elle savait pourtant que les armes ne devaient être sorties de leurs étuis qu'en cas de danger. Et à part elle, il n'y en avait aucun. Espérant qu'elle m'ait compris, je me retournai vers ce cher Marshall qui semblait plus détendu.

"- J'ai l'impression d'agir comme un analgésique envers vous..."

Je souris mais je ne savais pas vraiment si ce que je venais de dire était un compliement à moi-même.

Je décidais de rester parfaitement calme, mais je la trouvais réellement odieuse. Une telle personne dans le service pouvait au contraire tout faire cafouiller comme elle le disait si bien, car elle gênait le lien qui nous unissait tous. En y réfléchissant bien, elle avait d'ailleur répondu complètement à côté de la plaque...si c'était ça qu'elle appelait la concentration sur son travail, ce n'était pas une réussite.

"- J'ai l'impression d'agir comme un analgésique envers vous..."

Je me retournait de nouveau vers le Capitaine et lui sourit.

"C'est vrai j'en ai aussi l'impression...d'ailleur c'est assez étrange....je veux dire c'est la première fois que quelqu'un me fait cet effet là...mais merci."

Ayant finit elle regarda un instant ses chargeurs et les coinça dans sa ceinture, elle tourna alors les yeux vers lui et eût un petit sourire.

"Pour le moment j'ais surtout vut les écoles et les ennuis..."

Hell avait fini par ranger son arme ce qui, au fond, me rassurait. Je n'avais rien contre elle mais je préférai qu'on respecte les règles.

"C'est vrai j'en ai aussi l'impression...d'ailleur c'est assez étrange....je veux dire c'est la première fois que quelqu'un me fait cet effet là...mais merci."

Il bafouillait c'était mignon, surprenant mais ce n'était rien de grave.

"- Si je peux aider n'hésitez pas ! Au moins vous ne tirez pas une tête de 6 pieds de long quand je suis avec vous et ça me fait plaisir."

Je regardai l'horloge mural dans la salle.

"- Oh non Oscar !"

Comment j'allais m'en sortir alors qu'il y avait encore des entretiens de nouveaux prévus... et ma sitter qui ne pouvait pas aller le prendre...

Elle se leva. *Mon joujou préféré sera bientôt près !*

"Qu'est-ce que vous avez contre les armes ?"

"- Si je peux aider n'hésitez pas ! Au moins vous ne tirez pas une tête de 6 pieds de long quand je suis avec vous et ça me fait plaisir."

Je lui sourit. C'est vrai et c'était aussi agréable pour moi que pour elle.

"- Oh non Oscar !"

Je la regardais avec de grand yeux. Elle avait l'air inquiète et un peu perdue sur le moment. Je me souvenais de sa conversation téléphonique.

"Excusez moi Capitaine...je peux peut-être aller le chercher pour vous."

Je lui sourit. Après tout ce qu'elle faisait pour moi, je vous l'aider moi aussi.

[bonne nuit j'y vais]

*Qui parlait de politesse ?* Elle se dirigea vers la sortie...

hj : Bonne nuit

"Excusez moi Capitaine...je peux peut-être aller le chercher pour vous."

Je le regardai quelques instants mais décidai que je ne pouvais pas lui imposer ça.

"- C'est vraiment gentil de votre part mais je ne peux pas vous demander ça..."

Je savais qu'il voulait aider mais j'allais me débrouiller. Pourtant je savais bien qu'il ne pouvait pas rester seul...

"- Bon d'accord... mais vous devrez le ramener ici... et puis il ne vous connaît pas donc il risque d'être un peu... ronchon, surtout qu'il est malade... vous êtes toujours sûr de vouloir aller le chercher ?"

J'avais parlé rapidement, je me sentai un peu mal à l'aise de lui demander ça mais je n'avais pas vraiment le choix.

"- C'est vraiment gentil de votre part mais je ne peux pas vous demander ça..."

J'eu un regard un peu déçu pendant quelques instants."

- Bon d'accord... mais vous devrez le ramener ici... et puis il ne vous connaît pas donc il risque d'être un peu... ronchon, surtout qu'il est malade... vous êtes toujours sûr de vouloir aller le chercher ?"

"Pas de problème je peux bien faire cela pour vous. Par contre...dites m'en un minimum sur lui. Je connais tout juste son nom. Je ne sais ni son âge, ni à quoi il ressemble à peu près....et ni le lieu où je dois aller le chercher."

Je lui fit un sourire. Je voulais vraiment lui rendre ce service.

Je lui en était reconnaissante.

"- Merci vraiment, vous me sauvez la mise !"

Mon sourire revint et j'entrepris de lui parler d'Oscar.

"- Il a trois ans, il est blond et euh... attendez je dois avoir une photo..."

Je cherchai quelques instants dans la poche de mon jean et me rendai compte que j'avais du laisser mon portefeuille dans mon bureau.

"- Je crois que j'ai du oublier ça dans mon bureau... vous venez ? ... Et encore merci !"

"- Merci vraiment, vous me sauvez la mise !"

"Après ce que vous avez fait pour moi c'est normal."

Je lui sourit en retour et la laissa me parler d'Oscar. Elle commença à chercher une photo mais elle se rendit vite compte qu'elle n'avait pas son portefeuille.

"- Je crois que j'ai du oublier ça dans mon bureau... vous venez ? ... Et encore merci !"

"Je vous suit...de rien."

Julia et moi arrivâmes dans la salle de reops pour manger notre pizza, vu l'heure.

-"Oh il y a une place ici."

Julia me suivit vers un petit canapé qui setrouvait à côté d'une petite table.

*Ca fera l'affaire.*
-"Désolée Alice, mais je dois aller voir le capitaine alors je vous laisse commencer sans moi. Ca vous dérange pas ?"
-"Non allez-y."

Julia me sourit puis partit de la pièce.

- " Hey Alice ! "

Je venais de sortir de chez la capitaine. J'avais les clefs mais je décidais d'y passer plus tard.

* Hmm .. Ce qui me reste de ma flamm .. est froid .. *

Je fis une petite grimace en mangeant un petit morceau.

-" On va voir Kesto ? En sortant de chez Roxann je l'ai vu à son bureau. "

Je relevais la tête et vit arriver Julia. Elle avait l'air d'être contente d'être enfin passé voir le capitaine. Je vis sa tête quand elle mangea sa pizza qui avait eut tout le temps de se refroidir. Cela m'amusa.

-"Désolée pour votre pizza."

-" On va voir Kesto ? En sortant de chez Roxann je l'ai vu à son bureau. "

-"D'accords, je vous suit."

J'entrais dans la salle de repos et allais vers la machine à café où je me pris un thé. Je me dirigeais ensuite vers la fenêtre et regardait le paysage ainsi que la ville qui grouillait encore de monde malgré l'heure qui commençait à se faire tardive..

C'était pratique d'avoir la salle de repos juste à côté du bureau, pas la peine de faire des kilomètres pour aller se détendre. J'entrai dans la salle et vis Marshall, nos chemins se croisaient tout le temps ces tempis-ci. Je m'approchai sans faire de bruit alors qu'il contemplai le paysage par la fenêtre, et entourai sa taille de mes bras.

Je m'absorbais dans la contemplation du paysage, profitant d'un moment de calme. Je regardais tranquilement les passants. certains pressés, d'autres le coeur léger. Certains les mains dans les poches et les autres portant de lourds paquets. Je rêvassait en regardant ces scènes de la vie quotidienne quand je senti des bras faire le tour de ma taille. Je sourit et me retourna doucement. Je plongeait alors mon regard dans ses yeux.

"Salut. Tu as réussi à te décider?"

Je dis cela en souriant, mais je pensait toujours à la phrase qu'elle m'avait dite morsque je lui avais dit que je l'aimais...iren qui ne prouve que c'était vraiment réciproque.

Son contact m'avait fait immédiatement sourire mais mon sourire disparu quand j'entendis ce qu'il me dit.

"- Salut. Tu as réussi à te décider?
- Non je n'ai pas réussi. Et puis ce n'est pas une question de choisir entre vous deux, c'est beaucoup plus compliqué que ça. Je ne veux pas te blesser ni blesser Massard, je t'ai déjà dit que je ne te valais ou que je ne le valais pas lui parce que je sais que tu n'as pas besoin de ça et lui non plus."

J'avais dis ça sur un ton calme mais ferme, je devais lui expliquer que ce n'était pas facile pour moi de vivre ça, de ne pas pouvoir faire le point ou m'attacher.

"- Ca n'a rien avoir avec vous, j'ai changé c'est tout, je ne suis plus la même depuis... depuis... depuis mon mari. C'est dure à dire parce-que je ne me comprends même plus mais c'est comme ça et je ne sais pas si je pourrais de nouveau... m'attacher... aimer..."

Cette fois ma voix avait flanché et mes yeux s'étaient embués. J'avais baissé la tête, je savais que je leur faisais du mal... à tous... et je me détestai pour ça. Je n'aurai jamais du réveiller mes envies et mon désir, j'aurai du rester célibataire plus longtemps. Je n'aurais pas du recommencer à ressentir des choses seulement 4 mois après LUI. A chaque nouvelle conquête et nouveau coeur brisé, je m'en voulais de plus en plus...

- Non je n'ai pas réussi. Et puis ce n'est pas une question de choisir entre vous deux, c'est beaucoup plus compliqué que ça. Je ne veux pas te blesser ni blesser Massard, je t'ai déjà dit que je ne te valais ou que je ne le valais pas lui parce que je sais que tu n'as pas besoin de ça et lui non plus."

Ces quelques mots me faisaient un peu mal mais je parvenais à les comprendre. Je compris surtout que je devais être patient et que se serait à elle de décider au final. La balle était dans on camp et je ne pouvais pas aller la chercher. J'attendrais donc...par amour et par respect pour elle.

"- Ca n'a rien avoir avec vous, j'ai changé c'est tout, je ne suis plus la même depuis... depuis... depuis mon mari. C'est dure à dire parce-que je ne me comprends même plus mais c'est comme ça et je ne sais pas si je pourrais de nouveau... m'attacher... aimer..."

Au fur et à mesure qu'elle parlait, je sentais sa voix s'affaiblir. Je n'aimais pas la voire triste...surtout quand l'origine de cette tristesse était une phrase que j'avais prononcé, une question que j'avais posé. Je l'enlaça tendrement et mit une main derrière sa tête pour l'entrainer vers ma poitrine.

"Excuses moi de t'avoir posé cette question...tu sais ce que je ressens pour toi...je serais patient, je ne te brusquerais plus."

Je lui fit un doux calin sur le front et essuya un peu ses larmes d'un revers de doigt.

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